L'ensemble des films primés présentent une vision du monde pessimiste, violente, terrifiante. Cette année, les écrans sont bien noirs.

Depuis une décennie, le Festival boude les films subsahariens et, dans une moindre mesure, maghrébins. Pour de bonnes et de moins bonnes raisons.

Qu'il s'agisse du genre des oeuvres présentées, grosses productions ou films d'auteur, ou de leur origine géographique, cette année plus que jamais, le célèbre Festival a fait coexister des mondes fort différents.

Le 61e Festival de Cannes a décerné la Palme d'or à un long-métrage joué par des acteurs non professionnels. Des jeunes d'un collège parisien réputé difficile. Et a récompensé des films au fort contenu politique.

En prélude à la prochaine Coupe du monde, Zinédine Zidane connaîtra d'abord les feux de Cannes. Il est en effet l'unique sujet du film des plasticiens Douglas Gordon et Philippe Parreno présenté au festival, "Zidane, un portrait du XXIe siècle".

Comment ça va le cinéma, se demande-t-on de retour du Festival ? Même si la compétition était maussade et le palmarès à l'avenant, c'est dans les marges qu'il se renouvelle et réserve de belles surprises.