L'événement DVD de la fin d'année, c'est le coffret Richard Fleischer. Et l'événement du coffret Fleischer, c'est « Les Flics ne dorment pas la nuit », chef-d'oeuvre du polar "seventies" vénéré par James Ellroy (et par nous).

Pleins feux sur la transposition américaine du "M le Maudit" du réalisateur allemand Fritz Lang par Joseph Losey, vingt ans plus tard en 1951. "M", reprise exacte, pour la plupart des séquences, du scénario de "M le maudit", avec sa transposition dans l'atmosphère de Los Angeles et son tournage en extérieur, donne à l'histoire une nouveau souffle. Avec cette version, Losey pose les bases du film noir.

Le ″Laura″, de Ran Blake et Jeanne Lee a marqué l'histoire du jazz d'un diamant noir il y aura cinquante ans. Chef-d'oeuvre inaugural, il a largement occulté une oeuvre unique, quelque peu secrète, profondément marquée par l'univers du cinéma noir.

Des films avant toute chose. des noirs, des gris et des "en couleurs". Gangsters psychotiques, étrangleurs raffinés, flics honnêtes ou "marrons", couples ou trios en fuite, femmes fatales ou non. Ils appartiennent tous à la mythologie du film criminel. Plus exactement, les plus anciens des personnages mènenet au film noir, et les plus tardifs y naissent.

Dès les années 1950, "Positif" se faisait l'avocat du cinéma de genre, alors peu prisé, en arborant en couverture "Bas les masques" de Brooks ou "Du plomb pour l'inspecteur" de Quine et en s'enthousiasmant pour Aldrich et Mann. L'intérêt envers le film criminel ne s'est jamais démenti jusqu'à cet ensemble qui l'embrasse dans sa diversité géographique (États-Unis, France, Italie, Espagne, Allemagne, Inde), tout en se limitant aux films des cinquante dernières années. Sommaire. Le jeu n'est jamais fini, de quelques récents "Sherlock Holmes".

Ancien des Brigades mondaine et antiterroriste, ils écrivent des histoires pour de nombreux réalisateurs soucieux d'exactitude documentaire.

Premier film, premier succès. En sélection officielle au Festival de Cannes 2008, The Chaser a fait l'unanimité.