La loi de finances pour 2010 a supprimé définitivement la taxe professionnelle (TP), qui pesait auparavant sur toutes les entreprises exerçant leurs activités en France. Cette taxe, depuis longtemps critiquée aussi bien par la gauche que par la droite, frappait - soulignait, en effet, la ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi - les investissements productifs avant même qu'ils ne soient créateurs de richesse et pénalisait les entreprises installées en France.

Le vrai enjeu des élections. Chaque année, 22 milliards d'euros sont injectés dans l'éducation, les transports, l'économie, l'apprentissage...

Jamais on n'a construit en France autant de temples dédiés au football. Les politiques en font une question de prestige, et les patrons de club espèrent attirer les foules avant même l'Euro 2016. Mais ce sont surtout les groupes de BTP qui se frottent les mains.

Qui paiera 18 milliards d'euros de crédits toxiques ? Les banques prédatrices ou les municipalités imprévoyantes ? Bercy tente de désamorcer la bombe.

Développement des projets de construction de grands stades, en France, à l'approche de l'Euro 2016. D'ici à cette date, 4 grands stades devraient sortir de terre, et cinq autres seront entièrement rénovés, pour un montant total de 2,6 milliards d'euros au total, dont 1,7 md à la charge des collectivités locales. Si ces projets sont censés développer l'économie, ils grèvent également lourdement les finances des collectivités déjà en difficulté.

Confrontées à la baisse des dotations de l'Etat, les collectivités publiques doivent se creuser la tête pour dépenser moins. Place à l'inventivité, à la créativité et au courage.

François Hollande a promis de mettre l'Etat au régime. Pour l'y aider, "Le Point" dresse l'inventaire des dépenses publiques les plus délirantes.

Depuis trente ans, le millefeuille territorial a engendré un monstre : les effectifs gonflent, et les dépenses des collectivités locales enflent sans amélioration pour l'usager. La réforme Hollande mettre-t-elle enfin un terme à cette addition de fromages, doublons et gabegies ? Rien n'est moins sûr...

Ils sont toujours plus nombreux, dépensent toujours plus d'argent et coûtent toujours plus cher aux contribuables, sans pour autant leur apporter entière satisfaction.