Dans la production pléthorique de séries télévisées, celles sur les "serial killers" ne manquent pas (le site www.imbd.com recense 121 titres). Ce qui est tout à fait logique, car l’inventeur de l'expression "serial killer", l'agent...

"Le Tueur", bande-dessinée française traduite en 13 langues, fait l'objet d'une ambitieuse adaptation au cinéma par le réalisateur américain David Fincher. Une consécration pour son auteur, Matz, créateur d'un antihéros qui manie aussi bien les aphorismes que la gâchette. Rencontre avec ce scénariste prolixe, alors que le tournage bat son plein à La Nouvelle-Orléans.

David Fincher a réalisé les deux premiers épisodes de "Mindhunter", sur les hommes qui ont inventé le terme "tueur en série". Lent à démarrer mais forcément intrigant.

Marqué dans son enfance par les crimes du tueur au Zodiaque, le cinéaste américain n'a eu de cesse de revenir à la figure du serial killer. "Seven", "Zodiac" et aujourd'hui la série "Mindhunter" sur Netflix, dans laquelle deux agents du FBI traquent un assassin insaisissable dans l'Amérique des années 1970. Une quête irrésolue qui laisse derrière elle un inquiétant parfum de peur et d'innocence perdue.

Toujours menée par David Fincher, la deuxième saison de "Mindhunter" poursuit son exploration du cerveau des psychopathes autant que des profileurs qui les traquent ou les écoutent. Une réussite.

Six ans d'absence depuis "Gone Girl", une éternité. Six ans au cours desquels David Fincher a multiplié les séries mais pratiquement cessé d'être cinéaste. Toujours pour Netflix, donc hors des salles françaises, "Mank" marque néanmoins son retour au format long. L'occasion d'une réflexion sur son lien ombilical avec le cinéma et sur le rapport éternel entre l'écrit et le filmé. Entretien-fleuve avec un géant. Sommaire. Avant la sortie de "Mank", l'interview définitive. Doctor Scripts. Citizen Fincher.

C’est l’événement cinématographique de cet hiver. Avec "Mank", David Fincher signe un portrait de Herman J. Mankiewicz, scénariste de "Citizen Kane", d’Orson Welles. Une oeuvre très personnelle, le scénario ayant été écrit il y a trente ans par son père. Et un film en noir et blanc, hommage au Hollywood d’antan, diffusé sur Netflix, dont le réalisateur est l’une des signatures-phares.

Dans la filmographie de David Fincher, "The Game" occupe une place à part. Mal-aimé ou simplement oublié, coincé entre "Seven" et "Fight Club", ce thriller parano s'offre un beau lifting HD, au moment même ou "Mank" débarque dans nos salons. Faut-il en profiter pour relancer la partie ?

Portrait du scénariste Herman J. Mankiewicz, alors qu'il écrit "Citizen Kane". Derrière la reconstitution vintage taillée pour les Oscars, une réflexion sur la façon dont matière grise peut faire trembler les empires. Fincherien à mort.

David Fincher ausculte la genèse de "Citizen Kane" à travers le personnage de son scénariste, Herman Mankiewicz, esprit brillant mais autodestructeur. Une réflexion à la fois ironique et sombre sur l'ambition artistique et un film-somme de son auteur. Produit par Netftix, "Mank" est mis en ligne le 4 décembre 2020.