De plus en plus de joueurs de football africains tentent leur chance dans les championnats asiatiques, en Thaïlande, au Népal, au Kirghizistan… Une drôle d’aventure qui peut tourner au cauchemar.

Samuel Eto'o, Roberto Carlos, Lassana Diarra... Des stars du ballond rond ont afflué au début des années 2010 au club de l'Anzhi Makhatchkala au Daghestan. Mais le rêve, sponsorisé par un oligarque, fut de courte durée. Aujourd'hui, les internationaux ont déserté les terrains de la capitale de cette république russe du Caucase. Le club a failli être relégué. Restent, en toile de fond, la pauvreté et le djihadisme que les paillettes étaient censées faire oublier.

A défaut de réels espoirs sportifs, le Qatar compte, à l'exemple de la Russie faire du prochain Mondial une vitrine pour soigner son image. En mettant notamment l'accent sur l'éco-compatibilité.

Après avoir accédé au Graal en arbitrant une rencontre de la Ligue des champions début décembre 2020, elle espère bien participer à l’Euro l’été prochain. Stéphanie Frappart, 37 ans, est la seule femme à s’être hissée à ce niveau. Une particularité qui lui vaut, au-delà de ses compétences, une certaine notoriété. Et permet à un monde du ballon rond connu pour son sexisme de montrer sa volonté de se corriger.

Deux instances se disputent le pouvoir dans le milieu du football : la Fifa, Fédération internationale de football association, et l'UEFA, Union européenne des associations de football. La première gère la Coupe du monde, la compétition nationale la plus prestigieuse, la seconde la Ligue des champions, regroupant chaque année les meilleurs clubs européens et donc de la planète. En 2021, la Fifa tente de bousculer cette organisation en réfléchissant à mettre en place une Coupe du monde tous les deux ans, et non plus tous les quatre ans comme actuellement.

Après son grand retour au sein de l'Union africaine, le royaume a actionné un autre levier - et non des moindres - pour asseoir son influence sur le continent : le football.

Une flopée d'internationaux étrangers a rejoint le championnat turc. Rémunérations élevées, très faible taux d'imposition, public enthousiaste... Pour eux, le jeu en vaut la chandelle.

Voici trente ans que le Liverpool FC n’a pas été champion d’Angleterre. Cette année, avec 25 points d’avance, le titre semblait acquis. Mais la compétition a été suspendue à cause du Covid-19. Et la ville doit prendre son mal en patience. Comme George Sephton, le speaker du stade d’Anfield, une star locale. Sommaire. A Liverpool, quelque chose ne tourne plus rond. La connexion irlandaise. Un prodige nommé Trent Alexander-Arnold.

Leaders dans la retransmission du sport, Canal+ et BeIN Sport se sont fait rafler la diffusion télévisée des matchs de la Ligue des champions et de la Ligue Europa, en 2017, par un nouveau venu : SFR Sport, du groupe français de télécommunications et de médias SFR. Pour cela, ce dernier paiera 350 millions d'euros chaque année. Un record en termes financier, mais aussi un coup dur pour ses deux concurrents. Des détails. Données chiffrées. Un graphique : montant des droits de la Ligue des champions chaque saison, en millions d'euros 2009-2012, 2012-2015, 2015-2018, 2018-2021.

En Afrique, où il a été élu meilleur gardien de but de tous les temps, le joueur camerounais est un modèle. Tous les gamins rêvent de percer, comme lui. La plupart finiront cassés, prévient cette voix dissonante.