La semaine dernière, l'ancien ministre de l'Economie avait ouvert notre grand débat sur la rénovation de la gauche.

Le président lance la seconde phase des réformes. Mais il n'y aura pas d'offensive libérale à la hussarde pour imposer la rupture. Jacques Attali, nommé à la tête d'une commission internationale, est chargé de réaliser un audit décapant du modèle social français, pour faire accepter des mesures difficiles et impopulaires.

Faut-il laisser filer le déficit pour soutenir l'activité, alors que les Français s'impatientent pour leur pouvoir d'achat ? Ou au contraire éviter un nouveau dérapage des comptes de l'Etat, malgré un programme de réformes à haut risque : retraites, contrat de travail...

L'Hexagone continue à attirer beaucoup d'investissements étrangers. Mais l'emploi en profite moins qu'on ne le croit et le flux pourrait se tarir tant l'image du pays se dégrade chez les décideurs.

Banlieues, écoles, hôpitaux, prisons... L'Etat, plombé par la dette et les déficits, perd peu à peu toute capacité financière pour agir là où le pays en a le plus besoin.

Supprimer l'impôt sur l'héritage ne serait pas forcément une bonne chose pour l'économie et pour les comptes publics.

Leçons de bien-gouverner d'un ex-Premier ministre qui reste confiant sur la capacité du pays à se relever... si le pouvoir montre le cap et s'y tient.

La performance printanière de la croissance est moins brillante qu'il n'y paraît et elle ne se reproduira pas de sitôt.