Les Français se consolent mal de la perte de leur statut de "grande puissance". Pourtant, dans un monde dominé par l'hyperpuissance américaine, leur pays garde les moyens de faire entendre sa voix et de peser sur les grands événements...

"Des va-nu-pieds et des sous-nations" : c'est ainsi que les proches du pouvoir qualifient les opposants français et étrangers à la reprise des essais atomiques. Que cache cette morgue ? Une énorme gaffe politique ou une conviction à toute épreuve ? Voici les pièces du dossier.

Douze jours après le putsch qui a failli l'emporter, le président tchadien Idriss Déby Itno a décrété l'état d'urgence dans tout le pays, le 15 février 2008. La France, qui lui a encore sauvé la mise, essuie les critiques des organisations humanitaires inquiètes du sort des opposants.

Après l'assassinat d'un opposant iranien près de Genève, un magistrat de Lausanne avait remonté la piste des tueurs jusqu'à Téhéran et permis aux policiers français d'arrêter deux membres du commando. Ils ne seront jamais jugés : le gouvernement français les a renvoyés, libres, en Iran.