Dans les démocraties progressistes modernes, et particulièrement aux États-Unis, la société est de plus en plus divisée. Selon le politologue américain Francis Fukuyama, cela est dû au conflit qui oppose une gauche dévorée par les questions d’identité et une droite nourrie à la rhétorique populiste.

Il est l'auteur de l'un des essais les plus importants de la fin du XXe siècle : "la Fin de l'Histoire et le Dernier Homme", dans lequel il estimait que la démocratie libérale allait étendre son influence sans coup férir. L'ère du terrorisme, le temps du populisme, et plus récemment, la guerre en Ukraine, prennent ses thèses au dépourvu. Il s'en défend.

S'essuyer les pieds sur la thèse formulée il y a trente ans par le chercheur américain Francis Fukuyama, notamment depuis le retour de la guerre en Europe, est devenu une position un peu facile à défendre. Car l'idée de la "fin de l'Histoire" tient toujours debout, à condition de sortir de la caricature.

Le politologue américain Francis Fukuyama, auteur du fameux essai "La Fin de l'Histoire", analyse les réponses apportées par les Etats à la pandémie, et les conséquences pour l'avenir des démocraties.

Le célèbre professeur à l'université Stanford publie "Libéralisme, vents contraires", vibrant plaidoyer pour les démocraties libérales. Exclusif.

Francis Fukuyama s'est fait connaitre à travers un essai best-seller "La Fin de l'histoire et le dernier homme" où, prenant acte de l'effondrement du bloc soviétique en 1989, il avançait que le "monde libre" et la "démocratie libérale" l'avaient emporté sur tous les autres régimes politiques. Nous entrions dans la "fin de l'histoire" et un monde pacifié et plus libre. Vingt-deux ans plus tard, le politiste américain, professeur d'économie politique à l'université Johns-Hopkins (Maryland), déchante.

Régimes autoritaires, guerres, perte de rationalité... Nos démocraties sont confrontées à bien des défis et des dangers. Bruno Le Maire et Francis Fukuyama analysent, ensemble, leurs chances de survie.

Trois décennies après l'effondrement du bloc communiste, l'Américain Francis Fukuyama n'a pas abandonné l'idée d'une supériorité de la démocratie libérale, malgré les contestations multiples qui la frappent.

Trente ans après son livre « La Fin de l'Histoire », le penseur politique américain analyse la montée des régimes autoritaires à travers le monde.