Elles intriguent les astrophysiciens depuis 1980, année où les observateurs les ont découvertes dans l'Univers lointain avec les premières caméras CCD ultrasensibles...

Eclipsées par leurs brillantes voisines elliptiques ou spirales, les galaxies faiblement lumineuses sont des nouvelles venues dans le bestiaire astronomique...

Depuis la fin du XVIIIe siècle, les instruments astronomiques ont transformé l'une des régions du ciel les plus pauvres en étoiles en paradis des observateurs de galaxies. Petit tour dans l'amas de la Vierge.

Dépourvues du gaz qui permet aux galaxies spirales de renouveler leurs populations stellaires, les galaxies elliptiques ne montraient jusqu'à présent qu'un visage parfaitement lisse. Mais les plus récentes techniques d'observation et de prise d'images ont permis de découvrir, autour de ces univers-îles en apparence bien calmes, de singulières coquilles concentriques...

La nouvelle a de quoi inquiéter les cosmologistes. Tel un chêne centenaire dans une pépinière d'arbustes, une galaxie beaucoup trop vieille pour la région d'Univers où elle est située pourrait bien mettre à mal le modèle standard du big bang.

Sur l'image réalisée par Hubble, elle ressemblent à des petites taches floues. Leur couleur tire sur le bleu, signe manifeste de jeunesse. Elles sont aussi très lointaines et compactes...

Les collisions galactiques, fréquentes dans le lointain passé de l'Univers, sont aujourd'hui rarissimes. Une équipe américaine a utilisé le télescope Hubble pour étudier le couple des Antennes, deux spirales qui se percutent littéralement sous nos yeux, à 60 millions d'années-lumière de la Terre...

Trônant au coeur de l'amas Virgo, à 50 millions d'années-lumière, M 87 compte plus de dix mille milliards d'étoiles. Elle est le siège de phénomènes d'une rare violence, probables signatures d'un trou noir supermassif.

Conséquence inévitable des rencontres de galaxies : la formation de courants stellaires fantômes dans leur sillage.