A Loupian, dans l'Hérault (Languedoc-Roussillon), les vestiges de la grande demeure d'une villa (domaine agricole) sont mis en valeur dans un musée permettant d'admirer de splendides mosaïques à leur emplacement d'origine et de découvrir la vie d'un riche propriétaire terrien de l'époque où la Gaule était romaine.

Il n'est pas possible que Paris, la ville de l'avenir, renonce à la preuve vivante qu'elle a été la ville du passé. Le passé amène l'avenir. L'appel vigoureux de Victor Hugo lancé pour sauver les arènes de Lutèce sonne juste dans le contexte de la réflexion actuelle menée sur les limites territoriales et administratives du Grand Paris.

Présentée dans la crypte archéologique du parvis de Notre-Dame, à Paris, l'exposition "Construire à Lutèce" - le nom de la capitale dans l'Antiquité - décrit les techniques des constructeurs gallo-romains, entre le 1er et le IVe siècle après J.-C.

Le musée d'Archéologie nationale vient de s'enrichir de trois statères gaulois provenant des trésors monétaires de Saint-Uze (Drôme) et de Saint-Jacques-de-la-Lande (Ille-et-Vilaine). Issues de collections particulières, ces pièces ont été enfouies au Ier siècle avant J.-C. Il est tentant de voir dans cette pratique un reflet du comportement des élites gauloises face au danger que représentait l'arrivée des troupes romaines menées par César.

Un grand village gaulois fouillé à Lattes, dans l'Hérault, est sans doute l'ancêtre de Lattara, le comptoir étrusque établi vers l'an 500 avant notre ère dans le delta du Lez.

Après un chantier titanesque de sept mois, l'épave du chaland gallo-romain Arles Rhône 3 est enfin sortie de l'eau. Archéologues-plongeurs, scaphandriers et conservateurs-restaurateurs ont réussi un véritable exploit. Récit d'une fouille archéologique hors normes.