Le réalisateur israélien continue d'explorer ses thèmes fétiches, la mémoire et l'identité, avec l'adaptation réussie d'un récit familial sur la Shoah

A Avignon, Amos Gitaï adapte La Guerre des Juifs, de Flavius Josèphe. Une distribution internationale et une Jeanne Moreau narratrice rejouent l'épisode de la conquête romaine en Judée

Entre le polar des seventies et le docu-fiction, Amos Gitaï reconstitue le meurtre d'Yitzhak Rabin dans un fulgurant brûlot politique.

Titre recensés : "Dheepan" de Jacques Audiard ; "Floride" de Philippe Le Guay ; "Cemetery of Splendour" d'Apichatpong Weerasethakul ; "La Peur" de Damien Odoul ; "Much Loved" de Nabil Ayouch ; "Tsili" d'Amos Gitaï ; "Les secrets des autres" de Patrick Wang ; "The Lesson" de Kristina Grozeva et Petar Valchanov.

Ni documentaire, ni fiction ″Lullaby To My Father″, dernier film du grand Amos Gitaï, est une évocation du père du réalisateur, le fameux architecte Munio Weinraub. Une splendide balade, déroutante et crépusculaire, dans la mémoire.

Amos Gitaï reconstitue, selon une architecture théâtrale et mentale, l'assassinat du Premier ministre israélien Yitzhak Rabin le 4 novembre 1995 et livre une autopsie d'Israël.

Le Festival des Trois Continents a eu vingt ans. Pour l'occasion, les cinéastes primés depuis 1979 ont fait le voyage et choisi un film de leur oeuvre plus un autre des Trois Continents (Afrique, Amérique latine, Asie)...