Interpellé par la diatribe du président de la République contre Mai 68 lors de sa campagne, le journaliste Raphaël Glucksmann a écrit, avec son père André, "Mai 68 expliqué à Nicolas Sarkozy".

On prend un verre avec Raphaël Glucksmann pour en remettre une couche contre les réactionnaires.

L'essayiste Raphaël Glucksmann en appelle à l'histoire de France pour analyser la débâcle idéologique d'une gauche qui laisse le champ libre aux discours identitaires réactionnaires et au repli sur soi.

Fils ou fille de, père de ou simple homonyme... Pas toujours facile de porter un nom célèbre. Il y a ceux que cela écrase, ceux qui s'en arrangent et ceux qui en abusent. Intellectuel engagé, comme papa, le très médiatique fils du philosophe André Glucksmann marche plutôt dans les pas de BHL que dans ceux de son père. Mais cela n'entame en rien leur complicité.

Au premier rang des manifs pour sauver Alep, très actif sur les réseaux sociaux, pourfendeur vedette du déclinisme... Raphaël Glucksmann est partout. Mais celui qui a décidé de remettre l'altruisme au goût du jour ne fait pas l'unanimité. Candide, pas assez à gauche, pas assez intello. Et s'il reste l'homme à abattre pour la fachosphère, ce "fils de" très médiatique semble surtout bien seul sur son créneau humaniste et progressiste.

Pour sa quatrième édition, au mois de février dernier, le club Paris Première, organisé en collaboration avec "Marianne", recevait Raphaël Glucksmann.

Un essai cherchant à saisir pourquoi l'irrationnalité prévaut toujours politiquement.