Titres recensés : "Birdman" d'Alejandro Gonzalez Inarritu ; "Histoire de Judas" de Rabah Ameur-Zaïmeche ; "Journal d'une femme de chambre" de Benoît Jacquot ; "Inherent vice" de Paul Thomas Anderson ; "La Sapienza" d'Eugène Green ; quatre films de Nagisa Oshima ; "Big Eyes" de Tim Burton ; "Le Quartier du corbeau" de Bo Widerberg.

Terriblement drôle, ″Les Atticistes″, de l'écrivain et cinéaste Eugène Green, est une satire des luttes idéologiques absurdes des années 60 à nos jours. Derrière le roman, un essai ambitieux.

Présenté à la Berlinale 2016 et sorti en avril dernier en France, le dernier film d'Eugène Green, au titre biblique, "Le Fils de Joseph", explore le monde intérieur et fantasmatique d'un fils à la recherche de son géniteur, éditeur égoïste et insignifiant, très occupé par les prix littéraires et la vie mondaine. A l'opposé, le fils est animé de sentiments violents et du désir de vengeance. Un récit tragique et satirique, traversé par le doute, l'absence, le silence, la Parole.

Jeune fille, Natacha Régnier aimait les comédies musicales et les films de Jacques Demy, apprenait le théâtre dans un conservatoire de quartier, admirait le jeu tout en finesse de Dustin Hoffman.

Titres recensés : "L'avenir" de Mia Hansen-Love ; "Le fils de Joseph" d'Eugène Green ; "Les innocentes" d'Anne Fontaine ; "Le Bois dont les rêves sont faits" de Claire Simon ; DVD Jacques Nolot (Intégrale) ; "Quand on a 17 ans" d'André Téchiné ; "Les malheurs de Sophie" de Christophe Honoré ; "Dalton Trumbo" de Jay Roach ; "The End" de Guillaume Nicloux.

Avec "Le Fils de Joseph", Eugène Green tourne une satire grinçante du milieu littéraire. Et un film de mystique du cinéma. Rencontre avec un cinéaste écrivain.

L'écrivain et cinéaste Eugène Green nous plonge dans les spectres de la violence basque. "Les Voix de la nuit" ou le récit hanté d'une amitié.