Aide au développement, annulations de dettes, santé pour tous... Les questions abordées sur les rives de la Baltique avaient un curieux air de déjà-vu.

Pendant plusieurs jours, notre journaliste a côtoyé incognito les militants de l'ultragauche qui avaient prévu d'intervenir durant le G 8 de Deauville. Des casseurs très déterminés, sous haute surveillance policière, mais moins organisés qu'on pourrait le croire.

Lors du sommet de Deauville, les pays riches se sont engagés à aider les Etats arabes. Mais à une condition : qu'ils se démocratisent.

La logique voudrait que les antilibéraux revendiquent un contrôle politique accru sur l'économie. Alors, pourquoi contestent-ils la légitimité d'instances comme le G8 ?

Le 9 mai 2007, la police allemande a lancé un coup de filet visant les milieux d'extrême gauche mobilisés contre le sommet des pays industrialisés qui se tiendra début juin.

Faute d'aborder de front les dossiers importants, le sommet des pays industrialisés qui s'ouvre le 6 juin 2007 en Allemagne n'a plus aucun intérêt. L'idée de supprimer ce rendez-vous annuel prend forme.

Les ″colonisateurs de 1945″ ne sont plus en mesure d'imposer leurs vues aux Emergents.

Le e-G8 qui s'est tenu à Paris a réussi l'exploit de réunir les plus belles réalisations mondiales du web. Il s'est également attiré de sévères critiques de la part d'associations qui militent pour un Internet libre.

Le sommet des huit pays les plus industrialisés paraissait mal engagé. Il a finalement abouti à des décisions importantes. A condition, bien sûr, qu'elles soient appliquées.

Du 15 au 18 juillet 2006, Vladimir Poutine recevra George Bush, Angela Merkel et les autres chefs des pays les plus développés dans "sa" ville, Saint-Pétersbourg. Belle revanche pour celui qui hier encore était montré du doigt pour ses mauvaises manières, tant dans ses prises de contrôle des médias que dans sa façon de régler la question tchétchène...