Peut-être la guerre ne vous intéresse-t-elle pas, mais la guerre, elle, s'intéresse à vous ! S'agissant de l'invasion américaine de l'Irak en 2003, la phrase de Léon Trotski est toujours actuelle.

Les chrétiens d'Iraq sont-ils des résidus de minorités à laisser partir ou mourir dans cette grande guerre qui se déroule sur le territoire iraqien, ou bien sont-ils des Eglises vivantes, enracinées dans les traditions bibliques et apostoliques de Jérusalem, d'Antioche et de Mésopotamie, et des héritiers d'une histoire et d'un passé théologiques et mystiques ?

Les cinq années de combat en Iraq ont laissé le public américain mécontent, ne sachant s'il convient de "garder le cap", comme l'a souhaité le président Bush, ou s'il faut se retirer.

Les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux ont connu un fiasco en Irak et sont enlisés en Afghanistan. Comment expliquer le décalage entre puissance militaire et capacité à atteindre les objectifs politiques fixés ? Car malgré des outils militaires puissants et onéreux, il semble que les Occidentaux ne sachent plus gagner les guerres qu'ils choisissent de conduire.

Pour le romancier américain Larry Fondation, la guerre en Irak ne suscite aucun grand film aux Etats-Unis. La preuve avec Démineurs, un film apolitique.

Après les attentats du 11 septembre 2001, soixante bérets verts des forces spéciales américaines ont appuyé la lutte des Afghans contre les talibans. Quinze ans après, des anciens de "la Légion" racontent pour la première fois cette opération aux allures de guérilla.

Le 19 novembre 2005, à la suite d'un attentat sur les hauteurs d'Haditha, à l'ouest de Bagdad, l'armée américaine prend d'assaut un groupe de maisons, tuant vingt-quatre civils innocents.