LSD, MDMA, champignons, kétamine... Ces molécules provoquant des états modifiés de la conscience séduisent les psychiatres. Nombre d'essais sont lancés pour des pathologies comme les dépressions résistantes, les troubles du stress post-traumatique, voire certaines addictions.

Proche du LSD, une molécule extraite de champignons hallucinogènes se révèle efficace contre la dépression et l'anxiété. Avec moins d'effets secondaires et des protocoles plus légers que les antidépresseurs classiques. Oui, mais ce type de substance psychédélique reste interdit... Plus pour longtemps?

Longtemps honnies par le gouvernement américain, des substances comme la kétamine ou la MDMA offrent des pistes de traitement prometteuses. Et suscitent l’emballement du monde des affaires.

Interdites en France, les substances psychédéliques font pourtant l'objet d'un intérêt renouvelé de la part de psychologues et de thérapeutes, qui soulignent leur efficacité dans les traitements contre la dépression et les addictions. Elles peuvent aussi être un remède à notre époque en mal de transcendance, comme l'a constaté notre reporter Jack Fereday, qui, sous la supervision d'un guide, a expérimenté l'un de ces hallucinogènes au Royaume-Uni. Il nous raconte son trip métaphysique.

Le premier laboratoire européen pour le développement de médicaments à base de substances psychédéliques va ouvrir ses portes à Londres. Selon les scientifiques, la thérapie assistée par ces drogues hallucinogènes pourrait être révolutionnaire pour les traitements dans le domaine de la santé mentale.

Venue d'Amazonie, cette plante hallucinogène est utilisée par les chamans lors de thérapies spirituelles. Ces cérémonies, qui attirent les touristes occidentaux et contribuent au business local, se répandent en France. Mais, attention à ses puissants effets secondaires.

Le LSD et autres hallucinogènes sont interdits dans le monde entier depuis cinquante ans. Avant de devenir des drogues récréatives à la fin des années 1960, ils intéressaient les chercheurs pour leurs vertus thérapeutiques. Les travaux sur leur potentiel dans le traitement de la dépression ou des addictions reprennent. L’article fait référence à l’ouvrage "Voyage aux confins de l’esprit. Ce que le LSD et la psilocybine nous apprennent sur nous-mêmes, la conscience, la mort, les addictions et la dépression", de Michael Pollan.

Des substances interdites, comme le LSD, les champignons hallucinogènes ou l'ecstasy peuvent-elles être utiles là où la psychiatrie est en panne ? C'est la conviction d'un nombre croissant de médecins et scientifiques, qui mènent des essais cliniques et publient des études prometteuses. Sommaire. Les psychédéliques pour soigner la dépression ? Introspection sous ecstasy. "Le LSD a diminué ma souffrance". "Ce n'est pas prudent pour la majorité des dépressions".

Leur réputation est sulfureuse. Mais aujourd'hui, des psychiatres américains célèbrent les vertus des substances hallucinogènes. Dans une enquête dérangeante et passionnante, la journaliste Stéphanie Chayet explore leurs effets, qu'elle a testés à titre personnel, ainsi que leur utilisation en psychothérapie.

Des traitements à base de drogues hallucinogènes sont à l'étude. Avec des résultats prometteurs pour les cas de dépression sévère.