Fin janvier 2017, un professeur de l'université Rennes-II était mis en examen pour le viol d'une de ses étudiantes. Quelques semaines plus tôt, cette doctorante avait porté plainte, accusant son directeur de thèse de harcèlement, d'agression sexuelle et de viol. A Rennes, mais aussi à Strasbourg, Lille, ou encore Paris, des étudiants se plaignent de harcèlements moral et sexuel de la part d'enseignants. Bien que ces délits soient passibles de deux ans de prison et 30 000 euros d'amende, rares sont les universités qui sévissent. Plus rares encore sont les affaires qui vont en justice.

Christelle, 42 ans, est la deuxième femme à avoir porté plainte pour viol contre Tariq Ramadan. Elle l'a fait le 26 octobre 2017 auprès du procureur de la République de Paris. Elle avait contacté la chroniqueuse et essayiste Caroline Fourest, en 2009. A l'époque, déjà, Christelle songeait à poursuivre l'islamologue en justice, avant de recevoir des menaces et de renoncer. Aujourd'hui, elle ne veut plus se taire. Elle a choisi "Marianne" pour livrer son histoire. Effrayante.

Deux plaintes. Trois mains courantes. Et l'ouverture d'une enquête préliminaire de police... Des étudiantes dénoncent, depuis plus d'un an, le comportement abusif d'un agent du Crous, logé dans leur résidence.

Qu'est-ce que les enfants et les adolescents ont à nous dire de leur vie de tous les jours, à la maison, à l'école, dans leur quartier ou les différents lieux publics qu'ils fréquentent ? Pour la quatrième fois depuis 2013, l'UNICEF France a publié en novembre 2018, sous le titre "Quel genre de vie ? Filles et garçons : inégalités, harcèlements, relations" les résultats de la "Consultation générale" lancée auprès de 26 458 jeunes âgés de 6 à 18 ans sur le territoire national métropolitain (plus la Guyane).

Pendant plusieurs années, ce groupe de journalistes influents a harcelé et intimidé des dizaines d'internautes sur les réseaux sociaux. Une pratique qui leur a permis de s'imposer dans la profession.

L’échec des "printemps arabes" a renforcé les régimes répressifs et les valeurs patriarcales. D’Istanbul à Beyrouth, les femmes sont au premier rang pour réclamer l’application des valeurs universelles d’égalité, de justice et de liberté. Sommaire. Raya, ne t’excuse jamais. Je ne veux plus de ce voile. Indomptable opposition. Touche pas à mes fesses. Victimes de nos "spécificités".

Depuis son licenciement de l’entreprise en 2007, Marin Ledun dénonce la violence du monde du travail et de la société dans ses romans policiers.

Le système mis en place par le groupe, au coeur d’un procès sans précédent pour harcèlement moral, s’observe aussi à La Poste, à la SNCF et dans d’autres entreprises en voie de privatisation.

Depuis quelques mois, les demandes au titre du harcèlement bondissent aux prud'hommes. Le signe d'une dégradation des conditions de travail. Pas forcément.

Romancière, Sandra Lucbert a assisté en 2019 au procès France Télécom pour "harcèlement moral institutionnel", à l'origine du suicide de dix-neuf salariées entre 2008 et 2009. Elle en a tiré "Personne ne sort les fusils", un brûlot littéraire dans lequel elle montre en quoi l'hégémonie de la langue néolibérale bride l'irruption de la colère sociale.

De mai à juillet 2019 s'est tenu à Paris le procès de sept anciens dirigeants de France Télécom-Orange, accusés d'avoir organisé entre 2006 et 2010 la maltraitance de leurs salariés, parfois jusqu'au suicide. Ils n'ont été condamnés qu'à des peines légères. Un "procès impossible" ?