On parle beaucoup de chance ou de malchance dans le sport. Mais existe-t-elle vraiment? Cette question divise les spécialistes entre d’un côté, ceux qui pensent que nous sommes effectivement les jouets d’événements aléatoires et, de l’autre, ceux qui sont persuadés, comme le veut l’adage, que la chance sourit aux audacieux.

L’auteur procède ici à un examen critique de deux univers méthodologiques : l’expérimental et l’expérientiel, et passe en revue chaque spécificité supposée les légitimer. Ce faisant, il dénonce l’insuffisance de prise en compte du processus du transfert, par exemple, dans l’approche expérientielle, ou le caractère de réfutabilité prôné dans l’approche expérimentale, lequel fragilise les critères de légitimité scientifique, de reproductibilité ou d’indépendance absolue du protocole expérimental.

Et si le vivant naissait d’un comportement aléatoire des molécules et des cellules ? Voilà une quarantaine d’années que Jean-Jacques Kupiec défend ce principe avec force arguments théoriques et expérimentaux. Les explications de ce biologiste hors norme à l’occasion de la sortie de son dernier livre, "Et si le vivant était anarchique".

Naguère, les jeux de hasard étaient une manière d’interroger les dieux. Mais les choses ont-elles vraiment changé ? Ne sommes-nous pas toujours interloqués lorsque des catastrophes surviennent en série et que nous invoquons le destin ? L’aléatoire est aujourd’hui une composante importante de toutes les sciences, de la physique à la biologie, en passant par la psychologie, les neurosciences ou l’informatique. Paradoxe ultime, les mathématiciens nous ont appris qu’on pouvait calculer le hasard. À défaut de maîtriser l’aléa, au moins apprenons-nous à en estimer les risques.

En s'appuyant sur une définition algorithmique de la complexité, des expériences de psychologie explorent nos capacités à percevoir le hasard et la complexité - et la modification de ces capacités avec l'âge.

Interprétation du hasard ou explication du monde, elle est un alibi que nous nous donnons pour expliquer ce qui nous arrive. Avec plus ou moins de bonheur, selon le point de vue que nous adoptons.

Quelle est la place du hasard en biologie ? Soulevée dès l'aube de la biologie moléculaire, cette question reçoit depuis quelques années de nouvelles réponses à toutes les échelles du vivant.

On dit parfois que le hasard fait bien les choses. De fait, de nombreuses études de psychologie montrent que s'en remettre à ses décisions apporte souvent plus de satisfaction qu'un choix mûrement réfléchi.

Et si l’émergence de la variole du singe faisait partie d’un plan en plusieurs étapes pour infecter la population, en utilisant pour cela le vaccin anti-Covid ? Si vous êtes tenté par de telles théories, c’est probablement à cause d’une aversion profonde pour les phénomènes relevant du hasard !