L'Occident a ouvert les bras à la Chine, lui a transmis ses techniques, l'a financée, en espérant récolter sa part du grand marché chinois. Avec l'avènement de l'empereur Xi, il s'aperçoit un peu tard qu'elle a élevé un tigre en son sein. En complément, l'article intitulé "Un pouvoir sans partage".

Face au retour en force de la Russie sur la scène internationale et à la montée en puissance de la Chine, Donald Trump donne l'impression de s'employer à disloquer les alliances traditionnelles, estime le "New York Times". L'hégémonie occidentale vit peut-être ses derniers instants, et Pékin pourrait bien tirer profit de la situation, assure la "Nikkei Asian Review". A moins que le monde n'entre dans une nouvelle période de conflits et d'instabilité dont personne ne sortira gagnant, s’inquiète le journal russe "Profil". Sommaire. Trump détricote l'ordre mondial.

La communauté internationale n'a pas su tirer les enseignements du conflit de 2008 entre Moscou et Tbilissi. Le vrai perdant ? Kiev, estime ce journal.

Ce maître ès intrigues, fidèle à Poutine, tire les ficelles en Russie, en Ukraine et ailleurs.

« Combien de temps comptez-vous combattre ici ? demandait en 1966 le Premier ministre nord-vietnamien Pham Van Dông à un journaliste américain. Un an, deux ans, trois ans, cinq ans, dix ans, vingt ans ? » Retour sur un carnage inutile.

L’utopie d’un cyberespace sans frontières semble avoir du plomb dans l’aile. La Chine et les Etats-Unis comptent profiter de l’arrivée de la 5G pour prendre le contrôle des infrastructures de télécommunications mobiles et imposer aux autres pays leur propre modèle politique de l’Internet. Quant à la Russie, pour parer à une éventuelle tentative occidentale de la déconnecter de la Toile, elle envisage de se couper du réseau mondial afin d’exercer sa "souveraineté numérique". Sommaire. A chacun son modèle. La Russie derrière ses remparts.

En matière de "soft power", la Chine accuse un sérieux retard. Elle mobilise des moyens pour changer son image: instituts Confucius, chaînes de télévision, et même diffusion d'un cinéma de qualité. Dans ce domaine, elle coopère avec les producteurs et réalisateurs américains. Mais le plus souvent la concurrence domine, en particulier dans les nouvelles technologies où on la soupçonne de surveiller la planète. Et dans le sport où les Etats-Unis craignent de perdre leur domination. Sommaire. Les grandes oreilles de l’Oncle Sam. Qui surveille, la CIA ou Huawei ?. Le complexe militaro-médiatique.

À partir des années 1970, le Nord parvient à étouffer l’espoir qui était apparu de l’autre côté de la planète. Mais au prix d’une mise à nu des valeurs et principes qui régissent l’ordre international. Un rapport de forces brutal s’instaure. L’incapacité du Sud à reprendre la main sur son destin ne signifie toutefois pas sa soumission aux logiques qui lui sont imposées. Peu à peu, un rejet partagé du Nord offre une nouvelle cohérence au « reste du monde ». Sommaire. Aux origines du « deux poids, deux mesures ». Concentration des pouvoirs, carte. La farce de l’ordre fondé sur des règles.