Réflexion, en décembre 2010, sur la difficulté de la France à révolutionner pacifiquement le système sur lequel elle repose, le pays n'arrivant pas à mener les transformations indispensables à son adaptation au nouveau monde de la mondialisation et à se réformer en douceur. L'origine du mal de la France : le corporatisme qui a consisté à octroyer des droits sociaux à des catégories d'individus en fonction de leur statut ou de leur profession.

″Fratelli d'Italia″ est l'hymne national italien. Le 17 mars 2011, l'Italie devrait fêter le cent-cinquantième anniversaire de son unité. Mais un siècle et demi plus tard, les luttes politiques qui déchirent l'Italie ont brisé l'unanimité qui devait entourer cette commémoration. Le problème vient de la Ligue du Nord dirigée par l'imprévisible Umberto Bossi.

La tension entre l'égalité des places et l'égalité des chances est consubstantielle aux sociétés démocratiques. Quels sont les avantages et les inconvénients de ces deux conceptions de la justice, sachant qu'elles sont également désirables dans le ciel des principes ? Pourquoi le modèle des chances tend-il à se substituer à celui des places ?

Alors que l'individualisme, promu par une certaine conception libérale, semble s'imposer comme caractéristique des sociétés occidentales, il est dans le même temps critiqué, car il contribuerait à la dissolution du tissu social. Serait-ce là le paradoxe de l'individu que d'être la composante élémentaire du groupe, tout en tendant, sinon à disparaître, du moins à perdre sa spécificité en son sein ? Le groupe peut devenir une entité propre, structurant, voire déterminant l'existence et le devenir de ses membres.

Alors que l'individualisme, promu par une certaine conception libérale, semble s'imposer comme caractéristique des sociétés occidentales, il est dans le même temps critiqué, car il contribuerait à la dissolution du tissu social. Serait-ce là le paradoxe de l'individu que d'être la composante élémentaire du groupe, tout en tendant, sinon à disparaître, du moins à perdre sa spécificité en son sein ? Le groupe peut devenir une entité propre, structurant, voire déterminant l'existence et le devenir de ses membres.

L'expression "clouer au pilori" demeure dans le vocabulaire. Elle porte le souvenir d'une justice morale qui stigmatisait les individus, même quand ils n'encouraient pas d'autre sanction que la honte. Cette pratique a été reprise par tous les régimes totalitaires. Elle revient hanter les démocraties, en dépit de l'état de droit et de la présomption d'innocence.

C'est dans un horizon de tristesse, de peur et de frustration qu'éclatent les colères en Europe centrale. Ces dernières sont marquées par la rancoeur envers l'Ouest, la concurrence des mémoires et les tensions démographiques. Peut-on les désarmer ?

Si la corruption est omniprésente en Algérie, ce n'est pas seulement parce que la manne pétrolière permet de sécuriser des clientèles. C'est un effet de la construction du régime ou plutôt son mode de pouvoir depuis l'indépendance. Cette description des mécanismes du pouvoir algérien permet de comprendre la singularité de ce pays, à l'écart de la vague de révolte.

Il y a quatre-vingt-dix ans, en décembre 1920, au congrès de Tours, le parti communiste était fondé sur les ruines du mouvement socialiste. Sous, déjà, l'oeil de Moscou.