Avant "L'Homme qui en savait trop" (1956) il y eut... "L'Homme qui en savait trop" (1934). Un faux thriller politique, un vrai film d'épouvante et un authentique chef-d'oeuvre.

Hopkins a enfilé le costume du maître du suspense (lesté de quelques kilos de latex) pour incarner le réalisateur de ″Psychose″ dans ″Hitchcock″ de Sacha Gervasi. Le biopic était presque parfait ?

C'est l'un des rares échecs commerciaux du "maître du suspense" :"Vertigo" ("Sueurs froides"). Habitué aux triomphes dans les années 50, Alfred Hitchcock est démoli par ce ratage. Pourtant, au fil des ans, le film s'est imposé comme un chef-d'oeuvre de l'histoire du cinéma.

Une addition tardive au florilège admiratif qui a salué le centenaire de la naissance d'Alfred Hitchcock ? Un dossier de plus sur le maître ? Centenaire ou non, ce dossier aurait de toute façon vu le jour, car il y a parmi nous de nombreux admirateurs de Sir Alfred.

Pourquoi et comment un oiseau, puis tous les oiseaux, attaquent-ils une femme, puis toute la population de Bodega Bay ? Du scénario au tournage, Hitchcock n'a cessé de se poser la question, la résolvant de diverses manières au cours des étapes de la fabrication des "Oiseaux".

Aussi bien pour la qualité des pressages que pour la quantité de bonus, les éditions DVD des films d'Hitchcock sont proches de l'idéal.