L'étrange comédien endosse onze rôles dans le dernier film de Leos Carax. Rencontre.

Il fut l'enfant prodige du cinéma des années 80, le fils maudit des années 90, le cinéaste oublié des années 2000. Leos Carax revient plus grand que jamais avec le magnifique ″Holy Motors″.

Après dix ans d'absence au cinéma, le maudit Leos Carax effectue son retour en 2012 avec "Holy Motors", virtuose exercice de style dans lequel il revisite les grands motifs de sa filmographie. Récit d'un tournage électrique, émaillé de nombreux incidents tragiques et de quelques hasards merveilleux.

Au cinéma, il n'y a pas que Robert Pattinson qui ait droit aux limousines. Acteur polymorphe, Denis Lavant embarque avec Leos Carax dans ″Holy Motors″, la déclaration d'amour fou d'un réalisateur à son comédien fétiche.

Renaître de ses cendres, c'est le mouvement qui a toujours hanté Leos Carax, dans ses premiers films comme dans ″Holy Motors″, film de l'année 2012.

Cas d'espèce avec « Holy Motors » de Leos Carax, dont la productrice, Martine Marignac (Pierre Grise Productions), affirme qu'elle n'aurait pas pu le financer avec l'extension de la convention collective.

Leos Carax n'avait pas réalisé de film depuis treize ans et les producteurs se détournaient de lui. Le tournage et le montage de ″Holy Motors″ ressemblent à un cauchemar. Pascal Mérigeau les dévoile pour la première fois.

Adulé dans les années 80, banni la décennie suivante, le cinéaste français, à jamais associé au fiasco des ″Amants du Pont-Neuf″, revient avec ″Holy Motors″, en compétition à Cannes.