Il est d'usage au sujet des romans urbains d'affirmer que le héros, c'est la ville. S'il en est un auquel cette proposition s'accorde vraiment c'est, comme son titre l'indique, "Il était une ville" de Thomas B. Reverdy.

Detroit, mégalopole désaffectée, est le cimetière de toutes les illusions occidentales. Trois figures - un ingénieur français, un enfant fugueur, un flic à principes - y tracent des lignes de fuite.

Alexandre Friederich et Thomas B. Reverdy racontent le déclin dune ville désertée par ses habitants après la crise des "subprimes" en 2008.