Tout beau, tout faux : « L'Express » part sur la trace de quelques vrais génies de la mystification. Suite du bal avec l'homme qui a piégé le « New York Times ». En 2003, le prestigieux quotidien découvre qu'un de ses reporters est passé maître dans l'art du trucage et du plagiat, multipliant les reportages sans jamais quitter son domicile.

Tania Head disait qu'elle avait réussi à s'extirper du World Trade Center par miracle et que son mari avait péri dans l'une des tours. Mais la présidente du Réseau des rescapés n'était pas à New York ce jour-là...

Menteurs, faussaires el imposteurs n'en finissent pas de faire l'actualité Dix ans avant l'affaire Cahuzac, le scandale Jayson Blair éclaboussait le ″'New York Times″. Ce journaliste du prestigieux quotidien américain a publié pendant des années des articles truffés d'erreurs et d'affabulations. Aujourd'hui repenti, il est devenu ″coach de vie″.

Activistes américains usant de l'humour comme d'une arme antilibérale, le duo The Yes Men, hisse le canular politico-environnementaliste au rang de géniale supercherie médiatique. Utilisant l'idée que le mensonge, une fois avoué, expose la vérité.

Qui est ce tueur sanguinaire qui, dans les années 2000, sévissait sous un nom de milliardaire ? L'écrivain américain Walter Kirn l'a bien connu. Pour "L'Obs", il se souvient.

Andy et Mike ont trompé l'OMC, la compagnie Halliburton, la très sérieuse BBC... Ce duo de trentenaires américains, anarcho-écologistes, fait de la supercherie une arme politique.