Le nouveau retard de l'EPR de Flamanville remet en cause la stratégie de développement du secteur

Après Rio et Kyoto, voici Buenos Aires. Pour l'heure, les engagements pris de réduire ou contenir la progression des émissions de gaz à effet de serre n'ont pas été honorés...

C'est la femme "la plus puissante du monde" pour le magazine américain "Fortune" ; c'est aussi celle qui déclenche le plus de passion dans les milieux économique et politique français.

Les partisans de l'adossement d'Alstom au géant du nucléaire reviennent à la charge. Quitte, pour parvenir à leurs fins, à déstabiliser Anne Lauvergeon.

Bouygues et Alstom sont en pole position pour la restructuration d'Areva, le leader du nucléaire. Son PDG, Anne Lauvergeon, n'y résisterait pas.

La filière nucléaire française est en plein désarroi. Alors que le gouvernement attend le rapport de François Roussely sur sa réorganisation, c'est une véritable guerre des tranchées que se livrent les principaux acteurs du secteur, Areva, EDF, GDF Suez et Alstom, dont les patrons entretiennent de vieilles inimitiés.

En quittant Areva pour Rosatom, l'allemand Siemens modifie profondément le paysage nucléaire mondial. Revue des forces en présence

Lumière sur le projet Atmea, un réacteur nucléaire de troisième génération créé par l'énergéticien Français Areva (énergie nucléaire et renouvelables) avec le spécialiste de la construction mécanique japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) réunis dans une entreprise commune éponyme, et qui fait l'objet d'une brouille avec le groupe d'électricité français EDF. Ayant coûté 3,5 milliards d'euros d'investissement, Atmea se destine en grande partie au marché chinois (où se développent plus qu'ailleurs l'installation de centrales nucléaires).