J. Rifkin brosse une fresque de l'humanité, depuis les premières exploitations des ressources naturelles jusqu'à aujourd'hui, et constate que le monde n'a jamais été aussi unifié (communications, transports...) ni aussi déchiré (guerres, crise financière, réchauffement climatique...). Un essai montrant que l'homme est condamné à remodeler sa conscience pour se sauver.

Cofondateurs des Réseaux d'échanges réciproques de savoirs, les auteurs présentent cette initiative mise en place il y a plus de quarante ans. Ils présentent ses principes, les moyens de la mettre en oeuvre pour renforcer les apprentissages et la formation tout au long de la vie.

S. Demoulin envisage la négociation comme un processus qui traverse toutes les dimensions de la vie humaine et des relations interpersonnelles. Elle décrit les mécanismes qui régissent les échanges entre les individus, qui chaque jour partagent des biens matériels, résolvent des conflits d'intérêts, concilient des désirs, etc., mais aussi entre les institutions, au niveau mondial.

Dans notre monde dominé par la communication où la parole et le bruit signent l'éradication de toute intériorité, cet essai étudie les significations que peut avoir le silence dans nos sociétés et notre histoire. Electre 2015

Un traité de vivre-ensemble qui repose sur une quête de l'autre et s'oppose aux individualismes ainsi qu'aux utopies collectives. Egalement plusieurs portraits de personnalités sélectionnées selon leur rapport à autrui : Lucian Freud, Albert Einstein, Raymond Poincaré, Thomas More, etc. Electre 2014

Ce classique du cofondateur de la sociologie avec G. Simmel et M. Weber présente une théorie générale de la communauté et de la société. Il s'intéresse ensuite à la notion de volonté humaine et aux fondements sociologiques du droit naturel.

Tout le monde parle, plus personne n'écoute. C'est l'un des grands paradoxes de notre époque, riche comme jamais de divers modes de communication, et pourtant si pauvre en espaces d'écoute véritable. Nous vivons dans une société bruyante, ivre de polémiques, où l'espace public est devenu une arène, où la parole est accaparée par ceux qui parlent fort. Cette escalade ne mène nulle part?: plus on hausse le ton, moins on se comprend. Comment en est-on arrivé là?? On ne s'écoute plus. Ce livre ne se contente pas de diagnostiquer la «?société du défouloir?», telle que l'auteure la conceptualise. Sibyle Veil ouvre ici une voie originale?: l'écoute. Éclipsée par la parole, injustement soupçonnée de passivité, voire de faiblesse, l'écoute est pourtant la mère des compétences pour l'enfant, un art pour le citoyen, une nécessité pour la démocratie, un moteur pour le progrès?! Sibyle Veil explore l'écoute sous un angle à la fois intime et collectif, scientifique et sociétal, culturel et politique. Au travers de ses expériences personnelles et professionnelles, elle trace le chemin vers une «?société de l'écoute?», pour retrouver la compréhension, la confiance et le plaisir de l'altérité – autant de réponses aux maux de l'époque.

Après avoir décrit la trajectoire personnelle du sociologue Erving Goffman, ce livre explore les différentes métaphores qu'il a utilisées pour comprendre les interactions : la métaphore du théâtre (avec les notions de représentation, d'équipe de face), la métaphore du cinéma (avec la notion de cadre), celle de rituel. S'attache ensuite à reconstituer la généalogie intellectuelle de l'oeuvre.

A partir de données de la biologie, de la psychologie et de la sociologie, cet essai s'interroge sur les conditions de la dégradation des relations humaines, de la montée des incivilités et de la violence. Un processus d'humanisation doit être mis en place, dans une interaction avec autrui.