Après avoir conquis Parme, le « Coluche italien » tente d'entrer en force au Parlement.

Grillo et Berlusconi jubilent. Le pays vacille. L'Europe tremble.

Une dette qui flambe, la récession qui s'aggrave, et deux mois de psychodrame. A peine nommé, le président du Conseil est déjà en sursis.

Au mois de février 2014, le nouveau président du Conseil avait juré de multiplier les réformes de structure afin de réveiller son pays assoupi. Et il est en train de tenir parole. Qui en Europe peut en dire autant ?

Président du Conseil depuis un peu plus de dix-huit mois, Matteo Renzi a entrepris de réformer son pays à marche forcée et de relancer une économie exsangue. Les résistances qu'il rencontre sont fortes. Sa détermination aussi.

A l'heure où l'Italie dresse un premier bilan des réformes menées par son chef de gouvernement Matteo Renzi, le chômage des jeunes continue à s'aggraver.

Les erreurs de stratégie et de conduite de Berlusconi offrent un alibi à la gauche : si elle est revenue aux commandes lors des élections d'avril 2006, elle demeure face à ses contradictions. La classe dirigeante de l'"Unione", nom de la coalition gagnante menée par Prodi, relève d'un modèle du passé.

Elue à la tête de la capitale, Virginia Raggi relance le Mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo. En attendant la présidence du Conseil ?

Après l'échec de Matteo Renzi, la situation économique et financière de la péninsule est explosive. Enquête.

Matteo Renzi veut faire passer au Sénat une loi légalisant une forme d'union civile entre personnes de même sexe. Des résistances se manifestent jusqu'au sein de son gouvernement.

Une déjà longue tradition de populisme et un bouillonnant laboratoire d'expression démocratique : le paradoxe italien analysée ici par l'un des meilleurs spécialistes de l'Italie contemporaine.