Avec ces derniers aperçus sur le jazz modal s'achève un cycle commencé voici deux ans, destiné à familiariser le néophyte avec le vocabulaire musical du jazzman. Il était temps d'en finir car cela devient diablement compliqué!

Son nouvel album en duo ave Joey Baron, ″Conversations″, vient tout juste de paraître, via le site ArtistShare. A 75 ans, ce natif de Buffalo est toujours aussi créatif. Et peu avare d'anecdotes.

Elle a gardé le nom de son premier mari, Gary, a été la muse de Paul Bley, a joué avec Albert Ayler, détourné les premiers synthétiseurs de leur droit chemin, fait flasher David Bowie et cultive farouchement son indépendance depuis des lustres. A l'occasion de la réédition de son légendaire ″I'm The One″ de 1972, rencontre avec Annette Peakock.

Le label Bee Jazz vient de publier ″Rouge Sur Blanc″, premier album en trio de ce virtuose brésilien installé en France pour qui la musique est un questionnement permanent.

Ce Julian a atteint précocement l'âge de raison, et son jeu riche et subtil résonne d'une histoire de la guitare parfois oubliée par ses contemporains. Rencontre avec un moderniste qui a da la mémoire et qui vient de publier le très réussi ″Gladwell″.

Venu à Paris pour des études de musicologie, il a vite préféré le son du piano et les clubs à la théorie. Mario Canonge joue beaucoup, est reconnu dans et hors de l'Hexagone. ″Mitan″, son nouvel opus, est déjà son quinzième album.

Le hard bop est une évidence, un classicisme indémodable, un étendard, une exultation, un triomphe. Si le jazz hot, le swing et même le bop semblent aujourd'hui se perdre dans les brumes de l'histoire, si ″les″ jazz free, rock, funk et world mettent en péril toute tentative de définir ″le″ jazz, le hard bop reste un point de repère inamovible autour de quoi l'identité du jazz contemporain peut continuer de s'amarrer en toute certitude.

André Ceccarelli est l'archétype du batteur tout terrain, mais il a toujours souhaité donner la priorité au jazz. Au moment où le groupe Troc publie un nouvel album inespéré, rencontre avec un musicien reconnu par les siens dont la modestie n'a d'égal que le talent.

On aimerait pouvoir classer la musique d'Ibrahim Maalouf dans la catégorie world jazz pour mieux en cerner les contours et orienter l'auditeur parmi les rayons des disquaires. Elle échappe pourtant à toutes les étiquettes, même si sa démarche se rattache d'une manière ou d'une autre au jazz. Explications.

Depuis quelques années, on savait que le guitariste romane avait un fils, Richard. Désormais, on sait qu'ils sont deux, Richard et Pierre Manetti. Père et fils viennent de signer en trio ″guitar family connection″.

Pour le déjà exceptionnel n°100 de ″Jazz magazine″ de décembre 1963, notre ″pervulgateur inamovible″ avait signé l'un de ces éditos chaleureux et savoureux dont il avait le secret. Cinquante ans et cinq cent cinquante-deux numéros plus tard, sa dimension historique est toujours... d'actualité.

Premier choc pétrolier. Accords de Paris et fin de la guerre au Vietnam. Le deuxième mandat de Richard Nixon est compromis par l'affaire du Watergate. Donny Hathaway chante ″Someday We'll All Be Free″, Stevie Wonder dénonce la condition noire dans ″Living for the City″, Marvin Gaye chante l'amour et la sexualité dans ″Let's Get It On″. Le reggae connaît ses premiers succès avec ″Catch a Fire″ de Bob Marley. Bill Bruford quitte Yes pour King Crimson qui signe ″Lark's Tongue in Aspic″. Pink Floyd publie ″The Dark Side of the Moon″.