Le journaliste a perdu le monopole d’informer, mais il est toujours en mesure de faire la différence par la qualité de l’analyse et la véracité des faits.

La présidence chaotique de Donald Trump a été un sujet en or pour le journal new-yorkais, qui a combattu pied à pied les mensonges de l’ex-président, son meilleur ennemi. Un combat journalistique qui vaut aujourd’hui à cette institution plus de 7,5 millions d’abonnés, record historique. Mais la défaite du républicain signe-t-elle la victoire du "NYT" ? Les contempteurs de la "Gray Lady", fondée en 1851, sont de plus en plus nombreux à lui reprocher de s’être éloignée ces dernières années de ses fondamentaux : une couverture neutre et factuelle de l’actualité.

La presse écrite annonce des nouveaux projets pour 2018, à commencer par le très médiatique renouveau du "Magazine Littéraire", lequel n'a pas l'air d'imaginer que la littérature jeunesse pourrait présenter un quelconque intérêt pour ses lecteurs. Aucune raison de parler ici de ces nouveaux journaux destinés aux adultes, néanmoins "Ebdo", pari ambitieux d'un hebdomadaire généraliste grand public, a fait le choix original d'inclure des pages destinées aux enfants.

Après trois années de pertes financières, "Le Monde diplomatique" faisait le choix en 2009 de procéder à un appel au don auprès de ses lecteurs. Une stratégie qui lui a réussi. Depuis, le périodique a reçu 16 700 dons, pour un montant total de 1 629 000 euros, et a vu son nombre d'abonnés atteindre un record historique passant de 81 000 à 94 000 lecteurs en octobre 2017. Un succès qui conduit le titre a interrompre sa campagne d'appel aux dons, bien que le dispositif reste en place, et à maintenir le prix du mensuel à son niveau actuel, inchangé depuis 2013.

Faut-il traiter le RN comme un parti classique, voire le soutenir entre les lignes ? Dans le quotidien historique de la droite, le débat fait rage et les plus jeunes ne sont pas forcément les plus rétifs.