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Kapadia, Payal (1986-....)

Article

Date parution pério
2022-04-01
Quelque part en Inde, des étudiants dansent devant un écran de cinéma sur lequel est projeté une comédie musicale. Plongés dans l'obscurité de la salle, les corps émergent pourtant par intermittence, lorsque la lumière émise par le projecteur vient d'abord détourer leurs silhouettes. A l'arrière-plan, le numéro dansé du film, bien que chorégraphié, fait presque pâle figure comparé aux mouvements désordonnés et joyeux qui animent les étudiants. Pourtant, une menace semble sourdre tandis que la bande-son nous prive de la musique à l'origine des pas endiablés.
Numéros de page :
pp.48-49

Article

Auteurs
Date parution pério
2024-09-26
Le 2 octobre sort en France "All We Imagine as Light". Un film magnétique, plein de blues et de tendresse, dans lequel la cinéaste indienne Payal Kapadia livre un portrait croisé de la ville de Bombay et de trois migrantes venues du Kerala.
Numéros de page :
pp.50-51

Article

Date parution pério
2024-10-01
La projection à Cannes de "All We Imagine as Light" a révélé une cinéaste indienne - un événement -, justement distinguée par le Grand Prix du jury. Mariant, avec une sûre maîtrise, le naturalisme et la poésie visuelle, la symphonie urbaine et la pastorale, les émotions et le politique, Payai Kapadia, pour sa première oeuvre de fiction, envoûte avec un portrait de femmes qui s'éveillent peu à peu aux contradictions d'une société économiquement dérégulée, minée par un patriarcat ancestral.
Numéros de page :
pp.16-18, 20-24

Article

Auteurs
Date parution pério
2024-10-01
Centré sur trois personnages de femmes, "All We Imagine as Light" s'ouvre pourtant sur d'autres voix, bribes de témoignages évoquant l'arrivée de travailleurs sur les docks de Mumbai, tandis qu'un travelling s'enfonce dans la nuit. Audacieusement oblique, l'ouverture du premier long métrage de fiction de Payal Kapadia (après l'essai documentaire "Toute une nuit sans savoir", 2021) dit bien l'assurance de son geste qui lui a valu le Grand Prix du Jury au dernier Festival de Cannes - comme son goût du contrepied. Sommaire. Mumbai mambo, la critique du film.
Numéros de page :
pp.14-19