Encensé, le dernier roman de Milan Kundera, "La Fête de l'insignifiance", n'a pas fait l'unanimité à "Transfuge". L'auteur de "La Plaisanterie" se révèle étrangement philosophe.

Si insoutenable fût-elle, la légèreté d'antan est devenue insignifiance. Mais Kundera reste aussi stoïque qu'ironique.

Sur la petite terrasse de son pigeonnier au trentième et dernier étage d'une tour qui lui permettait, par vent d'est, en se penchant un peu, de franchir du regard la barrière bretonne et de guetter les aiguilles du Hradschin, Milan Kundera ne se résignait pas à jeter toutes les bouteilles de Byrrh qu'il avait vidées, en couple solitaire, avec Vera, sa belle Pepiku.

Milan Kundera revient avec une réjouissante sotie sur l'insignifiance.

Onze ans après "L'Ignorance", Milan Kundera, 85 ans, revient au roman : mettant en scène une bande d'amis, "La Fête de l'insignifiance" fait l'éloge de la bonne humeur dans un texte sautillant.

Alors que "La Fête de l'insignifiance", son nouveau livre, déjà best-seller en Italie, sort en France, cinq écrivains étrangers confient leur passion pour l'écrivain français d'origine tchèque.