Le comédien en a bavé pour assurer le premier rôle de ″La proie″, d'Eric Valette.

Absente des écrans depuis trois ans, Alice Taglioni revient dans ″La Proie″, un thriller spectaculaire d'Eric Valette. Plus déterminée que jamais, semble-t-il, à s'installer durablement dans le cinéma français.

Auteur de best-sellers mondiaux comme "Jurassic Park" ou "Harcèlement", le romancier américain publie "La Proie", une fable cauchemardesque sur les méfaits de la science moderne.

Les nanotechnologies nous promettent monts et merveilles. Par exemple des robots de quelques millionièmes de millimètre. Mais si ça tournait au cauchemar ? Et si ces créatures avaient la capacité de former de dangereux essaims de "gelée grise" ? C'est le thème du dernier livre de Michael Crichton, "La Proie". Au travers de scènes clés tirées de ce roman, "SVJ" pose la question : faut-il avoir peur de la gelée grise ?

Le cinéma d'Eric Valette ne cesse de gagner en ampleur. Impeccable exercice de style, « Maléfique » (2002) tirait le meilleur parti de son décor unique et de ses quatre interprètes. Fiction de gauche sur fond de trafic d'armes et de Françafrique, « Une affaire d'État » (2008) jouait au contraire la multiplication des personnages et des intrigues, trouvant l'équilibre entre suspense, action et dénonciation politique.

loignée des plateaux pendant trois ans, elle revient en campant avec efficacité et justesse un personnage de femme flic dans ″La proie″. Retour avec elle sur sa manière d'envisager ce métier d'actrice, qu'elle exerce depuis bientôt dix ans.