Depuis "Les Beaux Gosses" en 2009, il a tourné dans une vingtaine de films, récolté trois nominations aux Césars et se retrouve pour la première fois en Sélection officielle à Cannes avec "Plaire, aimer et courir vite", de Christophe Honoré. Un parcours express pour cet acteur de 24 ans qui, de Riad Sattouf à Virginie Efira ou Julie Delpy, revient sur ses rencontres marquantes.

Porté par Vincent Lacoste et Pierre Deladonchamps, deux acteurs en état de grâce, le nouveau film de Christophe Honoré, "Plaire, aimer et courir vite", sera l'un des plus attendus du Festival de Cannes. Sommaire. Tout pour plaire. "Plaire, aimer et courir vite", la critique du film. Charmants garçons.

A 25 ans, l'ex-beau gosse est en train de vivre une année bien remplie. Après "Plaire, aimer et courir vite" de Christophe Honoré, il vient de tourner "Première Année" sous la direction de Thomas Lilti ("Hippocrate"), et sera bientôt à l'affiche d'"Amanda" de Mikhaël Hers. Trois films qui n'ont rien à voir si ce n'est cette silhouette flegmatique, décontractée, reconnaissable entre mille. Rencontre avec un jeune comédien surdoué, et franchement atypique.

Riad Sattouf revient avec un nouveau roman graphique, "Le jeune acteur 1, Aventures de Vincent Lacoste au cinéma". A cette occasion, l'auteur des "Cahiers d'Esther" et de "L'Arabe du futur" devient aussi éditeur et lance sa propre maison, "Les Livres du futur". Il s'explique sur ce double projet qui s'inscrit dans la continuité d'une oeuvre profondément personnelle.

Les premières bases du numéro de notre rédacteur en chef invité ont été jetées à Alger, où Vincent Lacoste tourne un nouveau film. L'occasion de retracer avec lui un parcours de tout juste dix ans, des "Beaux Gosses" à "Amanda", qui dessine une ligne exemplaire d'exigence et d'intuition du cinéma.

La Femme, Flavien Berger, Papooz, Pépite, Vendredi Sur Mer ou Grand Blanc, tous tournent dans le casque de Vincent Lacoste. Sans pour autant former une scène uniforme, ces artistes s'inscrivent dans un vaste héritage pop français et revendiquent des influences littéraires et cinématographiques. Décryptage.

Les quatre comédiens principaux de "Chambre 212" répondent à un questionnaire conçu pour eux par Christophe Honoré.

Dans la rue, on lui parle encore souvent des "Beaux gosses", le film de Riad Sattouf qui l’a révélé en 2009. A 26 ans, Vincent Lacoste n’a pourtant plus grand-chose à voir avec le gamin d’alors. Au fil des rôles, l’acteur a su imposer son charisme indolent à un cinéma français en quête de jeune premier d’un genre nouveau. A la fois rieur, inquiet, poétique et charmeur. Derrière ses abords flegmatiques se cache un bosseur pétri d’angoisses, comme celle que le succès le quitte précipitamment. Une peur conjurée à l’écran dans "Mes Jours de gloire", en salle le 26 février 2020.

Adèle Exarchopoulos, Raphaël Quenard, François Civil et Vincent Lacoste sont les trentenaires les plus exposés du 7e art français. Comment ne pas s'abîmer dans un milieu qui adore brûler ses jeunes idoles ? Comment ne pas péter une durite dans une profession où l'image est capitale ? Et comment ne pas oublier l'essentiel : le jeu ?