Sur plainte de l'un de ses journalistes, l'hebdomadaire satirique est soupçonné d'emploi fictif. Un comble pour un journal qui en a tant dénoncé ! En ligne de mire, les deux patrons du titre, Nicolas Brima et Michel Gaillard, les deux hommes les plus secrets de la presse française.

La révélation de la plainte d’un journaliste pour suspicion d’emploi fictif au sein de la rédaction de l’hebdomadaire satirique a fait l’effet d’une bombe. L’affaire est révélatrice de la bataille qui oppose depuis des mois une vieille garde dirigeante et les partisans de la modernisation.

La parole officielle est lissée, la parole officieuse, interdite. Les réunions, les mails, les messages verrouillent les interventions. Tout est fait pour éviter les couacs. Au risque de l'uniformité et du caporalisme. Sommaire. La com' de Macron décryptée. Balance ton canard. Extension du domaine de "Brigitte". En marche au fouet. François Bazin : "Avec lui, les cuisines ne se montrent pas".

Christophe Nobili, un des « scoopeurs » de l'affaire Fillon, a dénoncé un « emploi fictif » au « Canard » : il pourrait être licencié. Une crise inédite dans un journal habitué à susciter la fascination.

Chaque semaine, le journal satirique se fait l'écho, dans sa deuxième page, des indiscrétions qui agitent le petit milieu parisien. Enquête sur les cuisines d'une institution que bien des politiques tentent d'orienter en leur faveur. A commencer par Emmanuel Macron... PAR