Depuis 2015, Apple fait de la publicité gratis pour certains médias français. Un jackpot pour ceux qui en bénéficient, au prix d'une sélection opaque sur laquelle pèsent des soupçons d'amateurisme et de copinage.

Daniel Kretinsky, 42 ans, fait son marché dans la presse française et ferraille contre Google. Rencontre.

C'était il y a moins de vingt-cinq ans. Les magazines étaient encore florissants et Hachette Filipacchi, propriété de Jean-Luc Lagardère, l'un des plus grands groupes de presse au monde. Aux commandes, Daniel Filipacchi, qui a étendu l'empire outre-Atlantique. Jusqu'à s'offrir, en septembre 1995, l'un des enfants chéris des Etats-Unis : John-John Kennedy, le fils du président assassiné. Ensemble, ils lancent "George", un magazine glamour mêlant politique et pop culture. Ephémère, l'aventure reste le symbole d'une entreprise où tout semblait possible.

Alors que de nombreux médias français s'apprêtent à être vendus et que Vincent Bolloré est presque toujours dans le coup, l'économiste Julia Cagé et l'avocat Benoît Huet tentent d'offrir un avenir plus rose au journalisme avec quelques propositions pour repenser la gouvernance de ces entreprises pas comme les autres.

Face à une hausse inédite du prix du papier, la presse écrite indépendante serre les dents et s’adapte pour survivre.

On ne saurait compter le nombre de métiers exercés par Claude Perdriel, tout au long d'une existence de chat qu'il n'a pas cessé d'être jusqu'à ce jour du printemps dernier où, posté au coin de son canapé, il répond aux questions de la NRF. Bougnat, polytechnicien, inventeur de water-closet... Inventeur de journaux, surtout. "Le Nouvel Obs" demeure le grand oeuvre, mais aussi "Le Matin de Paris", mais aussi "Le Sauvage", pionnier en matière d'écologie, et puis la finance et les affaires avec "Challenges".

Face aux vecteurs classiques de l'information, qu'ils jugent sévèrement, nombre de figures médiatiques ont lancé leurs propres plates-formes de news, au risque de devenir ceux qu'ils dénoncent.

Six ans ont suffi à Pascal Chevalier pour constituer le premier groupe de magazines en France. Son poids sur le marché le place sous les projecteurs, mais son modèle de journaux sans journalistes crée la polémique.

De Polytechnique à SFA, du "Nouvel Observateur" à Macron, confidences d'un patron de gauche.

Christophe Nobili, un des « scoopeurs » de l'affaire Fillon, a dénoncé un « emploi fictif » au « Canard » : il pourrait être licencié. Une crise inédite dans un journal habitué à susciter la fascination.

Le choc pétrolier ébranle l'économie mondiale. JJSS fait des allers-retours contrariés entre la politique et "L'Express", dont il veut secouer le ronron. Et secousses il va y avoir. Sommaire. 1973-1982. Mesrine menace "L'Express". Un attentat à la bombe au journal. Françoise Giroud : vraie résistante, fausse polémique.

Le site a récolté plus de 500 000 euros de dons défiscalisables sur 2020 et 2021, selon des documents obtenus par "L'Express".