Wall Street engendre des personnages, Jorge Volpi en crée un saisissant dans "Les Bandits". De la fondation du FMI à la crise des subprimes, c'est une fresque de l'ère capitaliste que signe l'écrivain mexicain.

Le Mexicain Jorge Volpi signe avec "Les Bandits" le portrait d'un arnaqueur de la haute finance, un Madoff grandiose et comique.

Fin de la tétralogie commencée avec "A la recherche de Klingsor" et dans laquelle le romancier mexicain brosse le monde contemporain, "Les Bandits" s'attachent plus particulièrement à la finance et à ses dérives. Un thriller littéraire sur le mensonge, l'effondrement d'un homme et d'un système.

Le Mexicain Jorge Volpi et l'Allemand Daniel Kehlmann s'insinuent avec brio dans la tête des loups de la finance. En contrechamp, le Français Grégoire Polet évoque des Espagnols laissés à terre par la crise.