Daniel Kehlmann, figure de proue de la littérature allemande, signe "Les Friedland", un puissant roman qui brosse une généalogie d'imposteurs et de sceptiques. Rencontre.

Jeune voix essentielle de la littérature allemande, Daniel Kehlmann signe un des plus saisissants et intelligents romans de la rentrée, "Les Friedland".

Le Mexicain Jorge Volpi et l'Allemand Daniel Kehlmann s'insinuent avec brio dans la tête des loups de la finance. En contrechamp, le Français Grégoire Polet évoque des Espagnols laissés à terre par la crise.

Daniel Kehlmann, la quarantaine, est un des jeunes auteurs de langue allemande parmi les plus réputés, notamment grâce au succès de son roman "Les Arpenteurs du monde" (Actes Sud, 2007). Avec "Les Friedland", il invite le lecteur à s'aventurer sur les chemins croisés d'une famille, un père et ses trois fils, ballottés entre leur désir de donner sens à leur vie et les mauvais tours d'un destin qui se joue de leur libre arbitre.