Trois films iraniens arrivent sur nos écrans. Choc assuré.

Dénoncer la répression en Iran en filmant clandestinement la jeunesse rock du pays : Bahman Ghobadi s'est grillé dans son pays mais a réalisé le premier film iranien underground, avec des musiciens de Téhéran.

Avec Les Chats persans, Bahman Ghobadi abandonne l'argentique et son Kurdistan d'origine, où il a réalisé ses quatre premiers longs métrages (dont Un temps pour l'ivresse des chevaux, Caméra d'or à Cannes 2000), pour filmer en vidéo, et sans autorisation, la vie musicale underground de la capitale iranienne.

Le cinéma iranien est en train de prendre une nouvelle voie. De plus en plus de cinéastes, autrefois reconnus dans leur pays, prennent la caméra en guérillero pour montrer ce qui se passe chez eux. Bahman Ghobadi, Caméra d'or en 2000, et Nahid Persson Sarvestani sont de ces courageux réalisateurs....