Ne faut-il pas inverser le sens de lecture de cette étude de Monet détenue par le Musée Marmottan ?

La peinture impressioniste, ce sont des effets de couleurs, des sensations visuelles. Mais aussi un sujet, loin d'être négligé par l'artiste. Preuve à l'appui : les séries de tableaux réalisés par Claude Monet.

12 novembre 1918 : Monet entend témoigner son amitié et sa reconnaissance à Clemenceau. Il lui promet de léguer à l'Etat la série de toiles qu'il est en train de peindre. Et auxquelles il a déjà donné un nom : les Nymphéas...

Considéré comme une oeuvre majeure de l'histoire de la peinture, le cycle des "Nymphéas", dont l'ensemble mural de l'Orangerie constitue l'aboutissement, fait l'objet d'une exposition qui en commémore le don à la France.

En 1918, Monet écrit à Clemenceau qu'il offre à l'Etat les "Nymphéas", en cours de réalisation. Quatre-vingts ans plus tard, autour de cet ensemble monumental sont rassemblées soixante toiles issues du cycle qui obséda le peintre pendant les trente dernières années de sa vie.

La nuit s'abat progressivement sur l'oeuvre de Monet, de 1910 à 1923. Ses oeuvres s'obscurcissent, les contours s'estompent et certaines couleurs disparaissent. Une maladie de la vision plonge chaque jour davantage le peintre dans les ténèbres. Le fondateur de l'impressionnisme s'interroge sur le lien entre perception et réalité

C'est à l'Exposition universelle de 1889 que Claude Monet découvre des variétés extraordinaires de nénuphars. Plantées dans son jardin de Giverny, ces fleurs lui inspirent un chef-d'oeuvre.