Alors que son pays est coupé en deux, le président de ce fonds souverain, nommé par le gouvernement de Tobrouk, veut asseoir sa légitimité face à son « double », proche des autorités de Tripoli.

Pendant deux cents jours, Bernad-Henri Lévy a accompagné et aidé les Libyens en révolte contre Kadhafi. Mais il a aussi conseillé et confessé Nicolas Sarkozy. Leurs échanges sont le fil rouge de ″La Guerre sans l'aimer″, dont ″L'Express″ publie des extraits exclusifs. Ou le journal d'un conflit que les deux hommes ont voulu et qui change la face du monde.

Opérations spéciales, livraisons d'armes... Dans un livre informé, Jean-Christophe Notin raconte ce que les forces françaises ont vraiment fait durant les sept mois de leur intervention.

Un an jour pour jour après la mort du ″Guide″, l'ONG Human Rights Watch publie une enquête choc sur l'exécution du dictateur et de ses proches.

Le philosophe français s'est impliqué pour une intervention armée en Libye, quand les pouvoirs officiels piétinaient.

A Tripoli, où l'on célèbre toujours la victoire, les hommes de main de l'ancien régime sont traqués. Reportage dans une fameuse prison de Kadhafi.

Il y a cinq ans, le 20 octobre 2011, tombait Mouammar Kadhafi. A la lumière de nouvelles investigations et de témoignages inédits, "Jeune Afrique" revient sur ses derniers jours. Avec l'interview d'Ahmed Gueddal Eddem : "Son exécution fut un crime de guerre. Point final".

Hisham Matar, auteur du formidable "La Terre qui les sépare", récit de son retour au pays natal à la recherche de son père, Jaballa Matar, enlevé et emprisonné vingt et un ans plus tôt par le régime de Kadhafi. De sa quête, l'écrivain a su tirer une méditation poignante sur l'absence d'un père, doublée d'un portrait sensible de la Libye post-révolution, symbole des espoirs déçus du Printemps arabe.

L'élimination de Mouammar Kadhafi, le 20 octobre 2011, a signifié la fin de son régime despotique, mais pas celle du chaos en Libye. Les dégâts collatéraux des raids aériens occidentaux affectent aujourd'hui tous les riverains du Sahara. Afin d'éviter un tel désastre, l'Union africaine avait proposé une solution politique, en passe d'aboutir au moment de l'intervention étrangère ; ce dont témoigne un acteur de premier plan.

Un film à sa propre gloire ? Bien sûr. Mais qui pose la seule vraie question : fallait-il, en mars 2011, laisser massacrer les insurgés libyens ?