Quarante ans après son instauration en 1981, le prix unique du livre, découlant de la loi Lang, demeure une réussite, malgré quelques réticences lors des premières années. Le prix unique s'impose comme une garantie à la vitalité de l'offre éditoriale et protège les librairies indépendantes. Cependant, l'explosion d'Internet et d'acteurs de la vente en ligne comme Amazon tendent à remodeler quelque peu la situation.

La France devrait, sauf surprise, adopter une proposition de loi fixant un prix plancher de la livraison pour les livres, en 2021. Cette mesure, quarante ans après l'adoption du prix unique du livre, vise à éviter la concurrence sur le prix de la livraison et à mettre ainsi tous les acteurs sur un pied d'égalité, y compris Amazon. Explications et détails. Données chiffrées : le marché français du livre (physique et dématérialisé) a représenté 3,9 milliards d'euros en 2020, soit une hausse de 2,7% (source : GFK).

Alors que la lecture est la grande cause nationale jusqu'à l'été 2022, la loi du 1er août 1981 (dite "loi Lang") sur le prix unique du livre a fêté ses 40 ans. Fixé par l'éditeur, ce montant doit être respecté par tous les vendeurs. Néanmoins, face aux plateformes numériques, ce système protecteur des librairies est-il menacé ? Détails. Pas de chiffres.

40 ans après son adoption, en 1981, la loi Lang continue d'être un modèle. En imposant le prix unique du livre en France, elle a redéfini la chaîne éditoriale et personne n'ose aujourd'hui la remettre en question. Plusieurs autres pays s'en sont même inspirés. Toutefois, l'apparition du commerce électronique et des plateformes de vente en ligne tend certains nouveaux venus, souvent étrangers, à questionner cette loi. La filière se dit cependant vigilante afin de parer à toute atteinte et de conserver cette loi pionnière en la matière. Sommaire.