Moins de deux ans après sa palme d'or cannoise, Ken Loach livre, avec "It's a Free World", une fiction impitoyable sur le monde du travail britannique. En se plaçant, pour la première fois, du côté des exploiteurs.

King Eric filmé par Ken Loach : un conte de fées à l'anglaise. Décoiffant

160 000 soldats ″contractuels″ pendant la guerre d'Irak, et des bavures en rafales. Ken Loach enquête.

Dans "It's a Free World", le cinéaste Ken Loach, après en avoir brièvement dénoncé les bassesses, se veut sauveur de l'humanité. Naïf et peu fouillé, ce film est une déception.

Ken Loach, avec son dernier film ″Route Irish″, ne nous a pas paru convaincant. Une oeuvre stéréotypée sur la violence et sans profondeur.

Le vieux routier du cinéma engagé ne désarme pas. Ken Loach persiste et signe à gauche avec cet « Esprit de 45 », beau docu intelligent sur les victoires des travaillistes anglais au sortir de 39-45. La lutte sociale n'est pas une métaphore : « L'Esprit de 45 », ce sont des nouvelles du front progressiste où l'on se bat comme sur un champ de bataille. Ken Loach ou le fighting spirit...

Ken Loach n'a rien perdu de son punch et la consécration de son dernier film, "Moi, Daniel Blake", en clôture du 69e Festival de Cannes, prouve à quel point le plus engagé des cinéastes continue de faire mouche.

Cannes lui a offert sa deuxième palme d'or pour « Moi, Daniel Blake ». On a perçu dans ce film une note antiétatique assez libérale... On a voulu en avoir le coeur net. Interview économique.