Dans les pas de Jean Prouvé et de sa Maison des jours meilleurs, une structure légère et transportable conçue en 1956 en réponse à l'appel de l'abbé Pierre, le sujet de la 6e édition du concours Mini Maousse était de "concevoir une unité d'habitation temporaire, écopensée et économe". Les réalisations des lauréats, présentées ici, envisagent des habitats soucieux du confort et de l'environnement. ©Electre 2020

À la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022, des citoyen·nes ont accueilli dans leur foyer des exilé·es ukrai-nien·nes à la demande du gouvernement belge. Déjà entre 2016 et 2019, des femmes et des hommes, sous l'impulsion de la Plateforme citoyenne, avaient ouvert leur porte aux exilé·es en transit que la politique inhospitalière de la Belgique ne voulait pas aider. Comment comprendre que l'hébergement des exilé·es soit passé d'une pratique répréhensible, voire criminalisée, en 2016-2019 à un acte d'obéissance aux injonctions gouvernementales en 2022 ? Existerait-il deux catégories d'exilé·es conduisant à une politique différenciée de l'accueil ? Les auteur·es vont à la rencontre de ces hébergeur·euses pour comprendre la pratique d'hospitalité et interroger le rôle de l'État en période de crise et sa politique d'(in)hospitalité.