À Los Angeles vit la plus grande communauté iranienne, au point que le quartier de Westwood, où beaucoup se sont installés, a été surnommé "Tehrangeles". La révolte en Iran fait palpiter le coeur des habitants. Rues et vitrines exposent panneaux, affichettes et appels à manifester, tandis que les comptes Instagram et Twitter relaient sans relâche le événements. Profondément attachée à sa culture, cette population diverse et souvent malmenée par les relations conflictuelles entre son pays d'origine et sa terre d'adoption, vit aussi un sentiment d'union inédit.

Leurs premiers films ont fait d’eux les réalisateurs russes, Kantemir Balagov et Kira Kovalenko, les plus prometteurs de leur génération. Mais la guerre en Ukraine a fait voler en éclats les projets du couple, qui a choisi de quitter son pays. A Los Angeles, où ils vivent désormais, les voilà prisonniers d’un présent en suspens.

Jusqu'à quel point le nom Hollywood résonne-t-il encore dans le cinéma contemporain ? Jamais son sens, sa valeur, son poids, en termes économiques, esthétiques et culturels ne semblent avoir été si dévalués, malgré les multiples crises qu'il a déjà traversées. C'est que la crise actuelle est sans doute plus fondamentale : avec Hollywood, ce serait une certaine idée de la production cinématographique qui disparaîtrait, remplacée par de nouveaux modes de production et de diffusion. Sommaire. Hollywood : Age de glace. Rien à perdre, entretien avec Adele Romanski.

A Los Angeles, face à la défaillance de l’Etat dans les quartiers populaires, l’église Dolores Mission s’est constituée en un espace de solidarité locale. Et les fidèles ont développé un véritable engagement politique. Retour d’une immersion. Dans chaque numéro, la Revue "Projet" interroge l’engagement collectif et les liens qui se nouent autour d’une cause…

Alors que David Roback, fondateur de The Rain Parade, Opal et Mazzy Star nous a quitté cet hiver 2020 et que Dream Syndicate a sorti un nouvel album, retour sur une scène californienne miraculeuse qui a influencé Prince en personne.

Il faut le rappeler : Paul Thomas Anderson est né il y a 51 ans à Studio City, quartier bien nommé de Los Angeles. Devenu l'un des cinéastes américains les plus doués de sa génération, il continue à faire de la mégalopole californienne son terrain de jeu préféré. Après un détour par la Grande-Bretagne avec "Phantom Thread" (2017), "Licorice Pizza" le ramène à sa terre, aux décors de "Boogie Nights" (1997), "Magnolia" (1999) ou encore "Inherent Vice" (2014). En toute logique, c'est donc à Los Angeles que nous avons retrouvé Paul Thomas Anderson pour évoquer ce neuvième long métrage.