Depuis les années 1980, grâce à des satellites et de grands télescopes terrestres, les astronomes ont ouvert une nouvelle fenêtre sur le ciel en captant les rayonnements infrarouges du cosmos. Aller plus loin dans ces observations nécessite de construire des télescopes gigantesques et refroidis à ultra-basse température. Des défis qui poussent les plus téméraires à imaginer un observatoire sur la Lune. Sommaire. L’astronomie infrarouge n’est pas près de s’éteindre. Joseph Silk, astrophysicien : «Un télescope lunaire pour étudier le début de l’Univers».

C'est une nouvelle étape que l'humanité s'apprête à franchir. Celle de la colonisation de l'espace, au sens premier du terme, qui en fera un enjeu de rivalités entre richissimes entrepreneurs... et entre grandes puissances. Sommaire. Espace : les chroniques "muskiennes". La galaxie Musk, infographie. Boca Chica, dernière station avant Mars. Starship, le vaisseau amiral. Conquête spatiale : « Elon Musk est très très loin devant Jeff Bezos ». La belle lignée des "baby Musk". A bord de la future station spatiale lunaire. La vie en apesenteur, un choc violent pour le corps humain.

Il y a cinquante ans, les astronautes américains de la mission 'Apollo 17' arrivaient sur la Lune après quatre jours de voyage spatial.

Depuis le petit Spoutnik soviétique en 1957, des milliers d’engins ont été arrachés à l’attraction terrestre. Des satellites militaires, de communication, d’observation de la Terre, mais aussi des sondes d’exploration – Soleil, planètes, astéroïdes, comètes –, et même des rovers sur la Lune et sur Mars. Sans oublier la multitude de télescopes spatiaux qui scrutent le cosmos. Avec les nouvelles constellations de satellites de télécommunication, le nombre de ces objets explose, ce qui engendre de sérieux problèmes de débris spatiaux et de pollution lumineuse.

En imaginant une petite station spatiale en orbite autour de la Lune, la Nasa défend un projet réaliste, susceptible d'attirer des financements et de stimuler l'industrie nationale. Plus réaliste que l'exploration humaine de Mars, en tout cas.

Avec le programme Artemis, la Nasa ambitionne de renvoyer des hommes sur la Lune pour la première fois depuis plus d'un demi-siècle.

Avec la multiplication, dans les dix prochaines années, des missions d'exploration de notre satellite naturel, définir un référentiel de temps lunaire devient essentiel.

Le 14 décembre 1972, Apollo 17 quittait la Lune. Depuis, plus aucun humain n’a foulé le sol de notre satellite. Mais des engins s’y sont posés ces dernières années, et plusieurs pays envisagent d’y créer des bases ou d’exploiter ses ressources. Le rêve lunaire renaît. Face à la multiplication de ces missions et à l’arrivée d’acteurs privés, la presse étrangère appelle à la création d’un véritable cadre juridique. Sommaire. Tout y est permis, c'est bien le problème. Une "ruée chaotique" est à craindre. L'objet de toutes les ambitions. Même les petites entreprises rêvent de l'espace.

En novembre 2024, Christina Koch ira contourner la Lune à bord d'Orion, avec Reid Wiseman, Victor Glover et Jeremy Hansen. L'astronaute américaine a répondu à nos questions, lors de sa nomination à la mission Artemis 2.