Scribes sans costume-cravate, Alain Mabanckou et Gauz revisitent l'histoire coloniale et postcoloniale de l'Afrique. Un duo de choc.

Le médiatique écrivain entend donner à son oeuvre une dimension d'engagement. Dans son dernier roman, "Les cigognes sont immortelles", il revient sur l'assassinat de Marien Ngouabi, en 1977.

Vivant aujourd'hui aux Etats-Unis où il enseigne la littérature française, Alain Mabanckou revient en France le temps de la sortie de son nouveau roman "Le commerce des Allongés", et nous régale avec cette fiction truculente et non moins profonde, sur le sens de la vie que nous enseignent les morts.

En juillet et en août, "Jeune Afrique" revient sur des oeuvres qui font toujours parler d'elles, inspirant le présent.

Son dernier roman, "Les cigognes sont immortelles", ne figurait sur aucune liste des prix littéraires de la semaine. Pourtant, avec ses livres traduits dans une quinzaine de pays, Alain Mabanckou est devenu une personnalité incontournable de la littérature. Mondain, habitué des plateaux télé, l'écrivain franco-congolais sait cacher les fêlures qui nourrissent son oeuvre. Il critique aussi bien la tentation communautaire en Afrique que la complaisance de la France envers les régimes autocratiques du continent. Ce qui ne lui vaut pas que des amis...

Oscillant désormais entre Los Angeles, où il enseigne la littérature francophone, et la France, le célèbre écrivain-sapeur propose dans "Rumeurs d'Amérique" sa vision des Etats-Unis, parfois loin des clichés et de ses tensions raciales. Et se permet quelques digressions sur la nourriture, les vêtements et les chiens... Entretien avec un auteur entre deux avions.

L'écrivain et professeur à Los Angeles, qui publie le 27 août 2020 "Rumeurs d'Amérique", son autobiographie américaine, pose son regard de rêveur engagé sur les tensions raciales de part et d'autre de l'Atlantique.

Ville d'image et de cinéma, Los Angeles fête cette année les cent ans du panneau Hollywood, véritable icône mondiale. Au pied de l'édifice, une ville tentaculaire et fascinante, qui vit à travers ses représentations cinématographiques, du romantisme au film noir, ainsi que par le foisonnement de ses cultures et identités. Sommaire. Voyage dans la fabrique du rêve. Alain Mabanckou : "Ce qui fait Los Angeles, c'est son côté culturel et fantasque".