La recherche biologique sur les virus qui affectent habituellement les animaux et commencent à se transmettre aux hommes soulève de nombreuses questions éthiques. Elle pourrait produire en laboratoire des nouveaux virus susceptibles de se répandre accidentellement. Récemment, des recherches internationales sur la grippe aviaire en ont donné un exemple.

Il était en première ligne pour lutter contre le virus Ebola en 2015 dans son pays natal, la Guinée. Aujourd'hui, ce médecin de l'Institut de recherche pour le développement met en avant son expérience pour sensibiliser ses compatriotes à la culture scientifique.

Quels sont les facteurs expliquant l'émergence de nouvelles maladies infectieuses, chez les hommes, les animaux, les plantes ? Le changement climatique, dont on entend beaucoup parler, est-il responsable ? Les changements de comportement (au sens large) des populations humaines ne sont-ils pas prépondérants ? De nombreuses équipes de recherche sont mobilisées pour comprendre, anticiper, détecter ces nouveaux risques infectieux.

Prix de l'Union internationale de la lutte contre la tuberculose, de l'Association internationale des médecins contre le sida, de la Fondation Christophe et Rodolphe Mérieux, ou encore prix Gates et, premier du genre, ″Life Achievement Award″ de l'université Cornell. Jean-William Pape a reçu en 2010 pas moins de huit prix internationaux pour ses travaux au service de la lutte contre les maladies infectieuses et particulièrement le sida. Ce qui a fait dire au quotidien haïtien ″Le Nouvelliste″ qu'″aucun Haïtien n'est plus près d'un prix Nobel que lui″.

Malgré un cri d'alarme lancé à la fin des années 1980 par la Commission sur la recherche en santé pour le développement réunie par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les activités de recherche et développement dans le domaine de la santé se concentrent principalement, encore aujourd'hui, sur les maladies affectant les populations des pays riches.