Triées puis jetées, nos bouteilles en plastique usagées entament ensuite une métamorphose complexe. Reportage en Côte-d'Or, dans la plus grande usine de France transformant ces déchets.

La famille de Léon et de Maël s'est engagée à limiter ses déchets, surtout ceux en plastique. Alors, elle évite d'acheter tout ce qui en contient, y compris le matériel scolaire.

Depuis les années 1950, le plastique est produit à la chaîne et ses déchets s'accumulent dans les mers. La fondation Tara Expéditions, qui lutte contre cette pollution, a mené diverses campagnes en Méditerranée et dans L'Arctique. Ses conclusions, ici pour la Méditerranée, sont alarmantes. L'enjeu est si important pour la planète que Tara a obtenu en 2015 le statut d'observateur spécial à l'ONU.

Face à l'accumulation des déchets, les centres de tri se modernisent pour tenter de transformer l'intégralité des plastiques en une matière première de qualité. Un défi technique.

Entre 1950 et 2016, la production mondiale de plastiques a été multiplié par 320, passant de 1 à 320 millions de tonnes fabriqués chaque année. Cette explosion en a entraîné une autre, celle des déchets plastiques, d'autant plus qu'à l'échelle mondiale, moins de 15 % des plastiques sont recyclés. Se pose donc, en 2019, une question cruciale : comment faire disparaître, ou du moins réduire la proportion de déchets plastiques, désormais présents dans l'eau, dans l'air, partout ?

Exposé à Rambouillet et à la galerie Dutko à Paris, le travail de la plasticienne Béatrice Casadesus tourne autour des points. Des points estampés avec du "bullpack", serrés pour former des zones d'ombre, ou dispersés pour laisser poindre la lumière.