On avait perdu la trace de Kirsten Dunst depuis la sortie de ″Spiderman 3″, il y a quatre ans. L'égérie de Sofia Coppola revient enfin dans ″Melancholia″, le nouveau chef-d'oeuvre de Lars Von Trier. Un come-back tonitruant qui lui a valu le prix d'interprétation à Cannes cette année, malgré l'éviction du réalisateur, déclaré persona non grata au festival.

″Melancholia″ est le film le moins provocateur et le plus réussi du cinéaste.

Le treizième film de Lars von Trier pouvait prétendre à la Palme d'or lors du dernier festival de Cannes. Structuré comme un opéra, avec une ouverture d'une beauté fulgurante, ″Melancholia″ est une oeuvre éminemment personnelle, qui traite avec maestria d'un état d'âme ou plutôt d'esprit propre au cinéaste depuis longtemps, récemment amplifié, et que celui-ci sublime dans son traitement à la fois classique et toujours imprégné de certaines règles du Dogme (la première partie rappelle beaucoup ″Festen″ de Thomas Vinterberg).

Une grave dépression lui a inspiré le sombre et magnifique ℗Melancholia®. Retour sur un film et sur un cas.

Dans ″Melancholia″, de Lars von Trier, elle campe une jeune femme dépassée par la dépression de sa soeur et la fin du monde qui s'annonce. Elle nous livre les secrets de son interprétation.