Une étude basée sur l’analyse des génomes de 317 individus lève le voile sur l’une des plus grandes questions de la Préhistoire : la rencontre entre les derniers chasseurs-cueilleurs du Mésolithique européen et les colons néolithiques venus du Proche-Orient. Il apparaît ainsi que le remplacement des premiers par les seconds fut moins rapide qu’on ne le pensait.

Si les humains sont des animaux terrestres, ils prirent pied néanmoins assez tôt sur des terres qui demandaient l’aide d’embarcations. Longtemps en matières organiques, celles-ci ont souvent disparu (ou attirent peu l’attention lors de travaux d’aménagements) et doivent être déduites, faute de preuves matérielles directes.

L'étude génétique de ces parasites permet aux chercheurs de retracer les migrations humaines qui ont façonné l'histoire de notre espèce et d'apporter des informations inédites.

L'Arabie, grande oubliée de l'archéologie préhistorique, retrouve peu à peu ses lettres de noblesse: loin de l'impasse hostile que nous avions imaginée, la péninsule, rythmée par des épisodes verdoyants, aurait elle aussi vu les tout premiers humains prospérer. L'histoire du second berceau de l'humanité se précise enfin.

Entre 1800 et 800/750 environ avant notre ère, cette île de Méditerranée voit se développer l’une des plus importantes civilisations protohistoriques, la civilisation nuragique, qui tire son nom des nuraghi, tours tronconiques composant de vastes ensembles architecturaux. Son épanouissement au cœur de l’Âge du bronze est remarquable et ses vestiges témoignent d’une société unique et complexe, que les récentes découvertes archéologiques permettent aujourd’hui de mieux appréhender. Sommaire. Derrière le nuraghe : l'arbre qui cache la forêt. Les nuraghi : architecture, fonction, évolution.

Si notre espèce a pu conquérir le monde, ce n'est pas seulement grâce à son génie mais... à ses gènes qui se sont adaptés à tous les environnements ! Coralie Hancock nous présente ce nouveau récit saisissant du succès de Sapiens.

Les progrès de la paléogénétique aidant et les découvertes se multipliant, notre arbre de famille ne cesse de se complexifier et de s’agrandir. Nos ancêtres sont désormais regroupés au sein des hominines, dont la lignée s’est séparée de celle des chimpanzés il y a 8 millions d’années. Ils peuplent alors la seule Afrique. Les premiers humains apparaissent il y a 2,8 millions d’années et commencent à sortir du continent il y a 1,8 million d’années. L’humanité est longtemps restée plurielle.

'Homo sapiens' est né en Afrique. Mais partant du principe qu'on ne passe pas sa vie dans son berceau, il en est sorti... et à plusieurs reprises. Pour notre espèce, l'essaimage le plus réussi démarre il y a 70 000 ans : Proche-Orient, Europe, Asie proche puis Extrême-Orient. En quelques dizaines de milliers d'années, nos ancêtres sont partout ; rien ne les arrête, pas même des bras de mer infranchissables à la nage. Dans ce qui deviendra la France, peut-être sont-ils là plus tôt que soupçonné. Le Nouveau Monde, lui, est colonisé au terme d'un processus plus touffu qu'on ne l'avait imaginé.

La voûte céleste offre une abondante source de récits mythologiques. Transmis depuis des millénaires, ils nous permettent désormais de remonter le temps jusqu'aux premières migrations de notre espèce. La preuve par les Pléiades et Orion.